La destruction du barrage de Kakhovka a plongé la région dans une situation de grande précarité, précipitant des pertes humaines, matérielles, et favorisant la propagation de maladies.
Le 6 juin dernier, les troupes russes attaquaient le barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, provoquant sa destruction. Mais ces dernières n'étaient pas prêtes à subir les conséquences de cet acte, selon l'état-major général des forces armées ukrainiennes.
Des conditions sanitaires précaires
En effet, les ravages humains et écologiques que les eaux relâchées ont provoqués, se poursuivent encore aujourd'hui. Les conditions sanitaires précaires des zones innondées, font même craindre aux autorités ukrainiennes l'émergence et la contagion de maladies.
Il se pourrait même que ce soit l'armée russe qui ait été frappée la première. D'après des «partisans» ukraniens et tatars, regroupés sous la bannière Atesh Relayée, qui ont émis l'information sur Telegram, une sévère épidémie de choléra aurait frappé les troupes de Moscou. Une source relayée par Newsweek, mais qui reste à prendre avec des pincettes.
«Les occupants souffrent d'une épidémie de choléra», explique ainsi le groupe. «Des unités entières dans la zone de Kherson, situées au nord du canal de Crimée du nord, ont perdu leur capacité à se battre, et sont retirés à l'arrière pour recevoir un traitement. Plusieurs soldats russes sont morts».
Selon eux, l'épidémie serait liée au fait que le commandement russe n'arrive pas à fournir d'eau en bouteille à ses hommes, les obligeant à boire ce qu'ils trouvent dans la nature. Et cette dernière serait désormais teintée de produits toxiques, du contenu des égouts des localités touchées, voire de celui des cimetières retournés par les flots.
Les conséquences de l'attaque
Dès le 8 juin, l'état-major général rapportait de lourdes pertes chez l'adversaire russe. Quelles soient matérielles en équipement militaire (dépôts de munitions, véhicules blindés), mais aussi humaines, avec des morts et des disparus dans la 7e division d'assaut aérien et le 22e corps d'armée russes.
Comme le rapportait le Kyiv Independent, des militaires ukrainiens ont même rapporté avoir vu certains de leurs ennemis russes se noyer en masse, alors que les flots incontrôlables envahissaient l'aval du fleuve Dniepr.