Au lendemain de l'annonce de la disparition d'un sous-marin touristique dans l’océan Atlantique, au large de l’Amérique du Nord, alors qu’il était en route pour les lieux de l’épave du Titanic, des recherches de grande ampleur se poursuivent.
Toujours un espoir de retrouver l'appareil et ses occupants ? Lundi, les garde-côtes américains et canadiens ont annoncé la disparition des radars d'un sous-marin de tourisme censé faire visiter à ses quatre passagers et son pilote l'épave du Titanic, qui gît depuis son naufrage de 1912 à près de 4.000 mètres de profondeur.
«Nous travaillons très, très dur pour retrouver le submersible», a lancé le contre-amiral John Mauger de la marine américaine ce mardi 20 juin, tandis qu'il expliquait hier lors d'un point-presse que «nous faisons tout ce que nous pouvons pour déjà localiser l'appareil et sauver les occupants».
Des avions utilisés pour trouver un indice
Robert Simpson, officier des garde-côtes américains, a de son côté confirmé «l'envoi de deux avions à longue portée pour la recherche et le sauvetage depuis notre base aérienne d’Elizabeth City (Caroline du Nord)», précisant qu'ils «avaient survolé le site pour observer la surface de l'eau et voir si nous pouvons trouver un signe du vaisseau à ce stade».
Le Canada a également «envoyé un de ses avions militaires qui utilise la technique du sonar, avec des bouées, afin de localiser le sous-marin», a-t-il confié.
De son côté, l'institut français Ifremer a dérouté son navire Atalante, équipé d'un robot sous-marin pour grande profondeur, vers le site des recherches.
Des réserves en oxygène
Si les recherches se sont concentrées dans un premier temps sur l'utilisation de sonar et des prises de vue aérienne, «un navire commercial désormais sur place possède des véhicules téléguidés qui vont nous donner la possibilité de chercher aussi sous l'eau», a fait savoir John Mauger.
Et le temps presse pour retrouver le submersible. John Mauger a en effet indiqué que, selon les informations disponibles, «le sous-marin disposait ce mardi encore de réserves d’oxygène de 70 heures ou plus.
Les recherches aériennes, infructueuses durant toute la journée de lundi, ont quant à elles été suspendues pour la nuit, ont tweeté les garde-côtes américains vers 21h00».
Le navire Polar Prince, duquel était parti le submersible ce dimanche 18 juin, ainsi qu'une unité de la garde nationale avaient continué à effectuer des recherches en surface ce lundi soir, ont ajouté les autorités américaines.