Sœur Wilhelmina Lancaster, fondatrice d’un couvent dans le Missouri, a suscité l’émerveillement des pèlerins venus en nombre ces dernières semaines après son exhumation. Le corps de la religieuse, morte en 2019, a étonnement résisté à la décomposition après son décès et pourrait bientôt bénéficier du statut de sainte.
Une découverte quasi-miraculeuse. Sœur Wilhelmina Lancaster, fondatrice d’un couvent dans le Missouri, a suscité l’émerveillement des pèlerins venus en nombre ces dernières semaines après son exhumation. Le corps de la religieuse, morte en 2019, a étonnement résisté à la décomposition après son décès.
A l’origine, son corps devait être déplacé dans un sanctuaire dédié à Saint Joseph, dans la chapelle du couvent des sœurs bénédictines de Marie. Au moment de son transfert, les religieuses ont remarqué que ses restes étaient «remarquablement intacts», selon des propos rapportés par USA Today.
Aux Etats-Unis, les pélerins accourent pour toucher le corps, retrouvé en très bon état après 4 ans sous terre, de Sr Wilhelmina Lancaster, religieuse africaine-américaine fondatrice de la communauté traditionnaliste des bénédictines de Marie, Reines des Apôtres pic.twitter.com/iDVkTVr4Q2
— Alexiane nó Delaunay (@Ciboulette_SED) May 31, 2023
Avec la médiatisation de cette affaire ces derniers jours, des milliers de pèlerins ont fait le déplacement dans le Missouri pour prier auprès de Sœur Wilhelmina Lancaster et toucher sa dépouille. Ces derniers ont la conviction que la conservation quasi intacte de son corps est un symbole de sainteté. L’évêque du diocèse de Kansas City, James Vann Johnston Jr, a précisé au quotidien national que le processus pour accorder le statut de sainte à la religieuse n’avait pas débuté.
Une «enquête approfondie» sur la dépouille de la religieuse
Déterminé à faire la lumière sur ce fait troublant, le diocèse de Kansas City-Saint Joseph a assuré qu’il s’employait à «établir un processus approfondi pour comprendre la nature de l’état de la dépouille de sœur Wilhelmina».
Pour cela, les autorités religieuses ont rappelé dans un communiqué la nécessité de «protéger l’intégrité de la dépouille de sœur Wilhelmina afin de permettre une enquête approfondie».