Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé mercredi 3 mai avoir démantelé un réseau ukrainien «terroriste» en Crimée, faisant état d'actes de «sabotage», dans un communiqué.
Des actions qui auraient, semble-t-il, été prévues en Crimée. Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé mercredi 3 mai avoir démantelé un réseau ukrainien «terroriste» en Crimée annexée, sur fond de multiplication d'attaques et d'actes de «sabotages», à l'approche d'importantes célébrations militaires russes prévues le 9 mai prochain.
«Le FSB (...) a déjoué les activités du réseau de renseignement de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui prévoyait de commettre une série d'actes importants de sabotage et de terrorisme en Crimée», a indiqué le service de sécurité russe dans un communiqué.
Toujours dans ce rapport, le FSB a annoncé que «sept individus ont été arrêtés», et que des «engins explosifs» ont notamment été retrouvés lors de perquisitions. Depuis le début du conflit en Ukraine, la Crimée, péninsule annexée en 2014 par la Russie, a été la cible d'attaques de drones aériens.
Moscou vante les mérites de son «opération militaire spéciale»
Un autre rapport du ministère russe de la Défense rendu public mardi 2 mai, a cette fois-ci fait état d'une récente opération militaire, au cours de laquelle les forces russes auraient démantelé un réseau ukrainien «terroriste» à Kharkiv, à l'Est de l'Ukraine, dans l'oblast éponyme.
Selon la même source, «les actions de deux groupes ukrainiens de sabotage et de reconnaissance ont été déjouées dans les localités de Sinkovka et Berestovoye». L'administration a notamment revendiqué la destruction de «trois avions de l'armée de l'air ukrainienne», ainsi que de «deux véhicules blindés de combat, trois véhicules, un obusier D-20 et une unité d'artillerie automotrice "Gvozdika"».
De son côté, le ministère ukrainien de la Défense a publié mardi une vidéo dans laquelle on distingue un bâtiment présenté comme résidentiel partiellement détruit, dans le quartier Saltivka à Kharkiv.
North Saltivka, one of Kharkiv's largest residential areas, is the one closest to the border with the terrorist state.
russians tried to capture it and, when they failed, began shelling it with artillery, tanks, and MLRS...
This is how North Saltivka looks today. pic.twitter.com/lqVNs1RDaH— Defense of Ukraine (@DefenceU) May 2, 2023
«Les russes ont essayé de le capturer [le quartier Saltivka] et, quand ils ont échoué, ont commencé à le bombarder avec de l'artillerie, des chars et du MLRS (Multiple Launch Rocket System, un modèle de lance-roquettes multiples ndlr)», a dénoncé Kiev.
Moscou a de son côté dressé un bilan militaire, dans sa déclaration mise en ligne mardi. «Au total, 416 avions, 230 hélicoptères, 3.919 drones, 421 systèmes de roquettes antiaériennes, 8.938 chars et autres véhicules blindés de combat, 1.095 lance-roquettes multiples, 4.709 pièces d'artillerie de campagne et mortiers et 9.911 véhicules militaires spéciaux ont été détruits depuis le début de l'opération militaire spéciale», a écrit le ministère de la Défense russe, qui ne mentionne toujours pas le mot «guerre», dans ses communiqués.