La chanteuse canadienne La Zarra, qui doit représenter la France lors de la finale du Concours de l'Eurovision le 13 mai prochain à Liverpool, a annulé deux représentations le week-end dernier. La direction de France Télévisions a répondu à la polémique qui a suivi.
A la surprise générale, l'artiste québécoise La Zarra, qui doit représenter la France au Concours de l'Eurovision sur la scène de Liverpool en Angleterre, le 13 mai prochain, a annulé au dernier moment deux prestations, le 15 avril dernier, invoquant des «raisons personnelles». Elle devait se produire à Amsterdam et à Londres, en vue du concours européen de la chanson.
«Ne pas alimenter les commérages»
«Diva», «capricieuse», «compliquée à gérer». Ce désistement a depuis valu à La Zarra de nombreuses critiques. La délégation française parle d'une «catastrophe». Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions et cheffe de la délégation française de l'Eurovision, a réagit à cette polémique. «Ce qui est important, c'est de ne pas alimenter les commérages ou les fantasmes autour de La Zarra. La médiatisation entraîne des commérages, mais le vrai message à faire passer, c'est qu'à partir du moment où ça touche à l'intimité de quelqu'un, je ne suis pas à même de répondre à sa place», a déclaré Alexandra Redde-Amiel dans une interview à Télé-Loisirs.
La patronne de la délégation française est aussi venue au secours de La Zarra au micro de Sud Radio : «On a tous nos défauts et nos qualités, elle n'est pas parfaite, elle est humaine.» Ajoutant : «On a fait le bon choix. On a une chanson saluée à l'international».
La Zarra, dont le nom de scène a été choisi en référence à La Môme, surnom d'Edith Piaf, interprètera «Evidemment», un texte mélancolique enrobé d'électro-disco. «Allons la chercher cette victoire», avait lancé Alexandra Redde-Amiel, au côté de l'artiste lors d'une écoute privée. La France n'a plus gagné l'Eurovision depuis Marie Myriam en 1977.