L'ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi, dont le parti fait partie de la coalition gouvernementale de Giorgia Meloni, s'est livré dimanche à une attaque en règle contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, s'attirant immédiatement les foudres de la Première ministre.
Interrogé sur la rencontre jeudi à Bruxelles entre Mme Meloni et M. Zelensky, il a répondu : «Moi parler avec Zelensky ? Si j'avais été président du Conseil, je n'y serais jamais allé».
Il a ensuite exposé ses motifs : «Il suffisait qu'il (M. Zelensky) cesse d'attaquer les deux républiques autonomes du Donbass et tout cela ne serait pas arrivé, par conséquent je juge très très négativement le comportement de ce monsieur», a-t-il affirmé alors qu'il venait de voter pour les élections régionales en Lombardie.
«Les athlètes ukrainiens "savent à quel point nous partageons leur souffrance», a assuré Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO) dimanche à Courchevel (France), en réponse aux propos de Kiev accusant l'instance d'être un «promoteur de la guerre» en Ukraine.
«Ce n'est pas aux gouvernements de décider» de la participation de certains pays aux compétitions internationales et notamment aux Jeux olympiques de Paris en 2024, a ajouté Thomas Bach, alors que certains États appellent au boycott des JO en cas de présence de sportifs russes et biélorusses.
Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé dimanche que ses troupes avaient pris la localité ukrainienne de Krasna Hora, à quelques kilomètres au nord de Bakhmout, que Moscou cherche à conquérir depuis plusieurs mois.
«Aujourd'hui, les unités d'assaut de Wagner ont pris la localité de Krasna Hora», a déclaré Evguéni Prigojine, cité par son service de presse.
L'ex-star française du biathlon Martin Fourcade, membre du CIO et président de la commission des athlètes de Paris-2024, s'est dit favorable au retour des athlètes russes et bélarusses dans les compétitions, dans un entretien diffusé samedi.
«En tant que représentant des athlètes et en tant que sportif, je pense que nous devrions réfléchir à un retour des athlètes russes et bélarusses dans les compétitions sportives», a déclaré le Français le plus titré de l'histoire des Jeux olympiques d'hiver dans sa première prise de position publique sur le sujet.
«Je crois vraiment dans les valeurs du sport, et je pense vraiment que personne ne devrait être interdit de compétition à cause de son passeport ou sa nationalité», a-t-il dit dans un entretien en anglais avec la chaîne NRK.
Le quintuple champion olympique a souligné qu'il s'exprimait à titre personnel et qu'il s'agissait d'une question de principe --un athlète ne devrait pas être banni «parce que son président se comporte comme un fou»--, pas nécessairement liée aux JO de Paris.