L'exécutif israélien a décidé, dans la nuit de samedi à dimanche, des mesures dirigées à l'encontre de «familles de terroristes», notamment la révocation de certains droits, après deux attentats à Jérusalem-Est.
Sanctionner les familles des «terroristes». Le cabinet de sécurité israélien a décidé des sanctions dirigées contre les familles de «terroristes», promises par le Premier ministre Benjamin Netanyahou après les attentats ayant fait sept morts et plusieurs blessés à Jérusalem-Est.
La révocation des droits à la Sécurité sociale des «familles de terroristes qui soutiennent le terrorisme» a alors été privilégiée dans la nuit de samedi à dimanche, a fait savoir le cabinet de sécurité. De plus, la maison de l'auteur de la fusillade meurtrière a été «mise sous scellés en l'attente de sa démolition».
Le premier ministre israélien a également indiqué qu'un projet de loi visant à révoquer «les cartes d'identité israéliennes» de ces familles serait discuté lundi en conseil des ministres, dans un message posté sur Twitter.
הקבינט אישר אתמול צעדים נוספים למלחמה בטרור, והממשלה תדון היום בשלילת תעודות זהות ותושבות ממשפחות מחבלים תומכות טרור.
במקביל אנחנו מרחיבים ומזרזים מתן רישוי לנשק לאלפי אזרחים מורשים. יותר ישראלים מורשים עם נשק = מענה מהיר יותר למחבלים pic.twitter.com/Ey36oNmi4X— Benjamin Netanyahu - בנימין נתניהו (@netanyahu) January 29, 2023
Benjamin Netanyahou a aussi souhaité que plus de citoyens israéliens soient armés. «Nous élargissons et accélérons l'octroi de licences d'armes à des milliers de citoyens autorisés. Plus d'Israéliens sous licence avec des armes = réponse plus rapide aux terroristes», a écrit le responsable politique ce dimanche matin.
Deux attentats en l'espace de quelques heures
Vendredi soir, un Palestinien de 21 ans avait ouvert le feu sur des passants dans le quartier de Neve Yaacov, à Jérusalem, faisant sept morts, avant d'être abattu.
Samedi matin, un autre Palestinien, âgé de seulement 13 ans, avait blessé par balles deux Israéliens à Silwan, à deux pas des remparts de la Vieille Ville.
Plusieurs gouvernements arabes ont condamné l'attaque de Neve Yaacov, notamment l'Egypte, les Emirats arabes unis ou encore la Jordanie, avec lesquelles Israël entretient des relations diplomatiques.