Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a annoncé vouloir que la peine de mort soit infligée à la majorité d'un jury, et non, à l'unanimité comme le prévoit la loi dans son Etat ainsi que dans plusieurs autres des Etats-Unis.
Le potentiel candidat à l'élection présidentielle américaine de 2024 multiplie les déclarations controversées. Alors qu'il a défendu lundi 23 janvier l'interdiction d'un cours sur l'histoire afro-américaine dans son État, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a indiqué vouloir que la peine de mort soit désormais infligée à la majorité d'un jury, et non, à l'unanimité.
Le Républicain a expliqué sa vision de la justice devant les shérifs de Floride, dont la FSA (Florida Sheriffs Association), qui organise chaque année des conférences «pour reconnaître et soutenir le travail des shérifs de Floride et de leur personnel».
«Très bien, ayez une supermajorité. Mais vous ne pouvez pas dire qu'une seule personne (peut décider contre la peine de mort) (...) nous ne pouvons pas être dans une situation où une seule personne peut simplement décider pour les autres», a déclaré Ron DeSantis lors de la conférence d'hiver de l'instance dans le comté de St. Johns, discutant des verdicts de peine de mort non atteints à cause d'un «juré voyou».
Selon nos confrères américains du Florida Politics, Ron DeSantis aurait été «piqué» par le vote du jury concernant l'affaire du tireur de l'école de Parkland, qui avait tué 17 personnes en 2018.
Ce dernier avait alors échappé à la peine capitale en 2022 puisque tous les jurés n'ont pas voté en ce sens. Il a été condamné à la prison à perpétuité.