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Brésil : des élus français dénoncent «les attaques de l'extrême droite»

Des centaines de partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia. [EVARISTO SA / AFP]

Plusieurs élus français, du camp présidentiel et de l'opposition de gauche, ont fustigé dimanche soir les «attaques de l'extrême droite» au Brésil et ont affiché leur soutien au président Lula après l'envahissement de plusieurs institutions par des militants bolsonaristes.

Alors que plusieurs institutions brésiliennes ont été envahies par des militants bolsonaristes, ce dimanche 8 janvier, plusieurs élus français ont dénoncé les «les attaques de l'extrême droite» au Brésil. 

«Solidarité avec le peuple brésilien, dont les institutions sont attaquées par des militants d'extrême droite. Voilà où mène le complotisme, la délégitimation d'un président démocratiquement élu et la remise en cause du suffrage universel», a tweeté l'eurodéputé macroniste Stéphane Séjourné, à la tête du parti Renaissance.

A gauche, l'Insoumis et ex-candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a accusé «l'extrême droite» brésilienne de «tenter un putsch en mode Trump contre le nouveau président de gauche Lula». «Solidarité avec la démocratie brésilienne !», a-t-il écrit sur le même réseau social.

«Voilà ce qu'est l'extrême droite partout dans le monde ! Au final toujours le refus de la démocratie! Soutien total à #Lula président !», a aussi souligné le N.1 du Parti socialiste Olivier Faure, toujours sur Twitter.

«6 janvier 2021 Washington 8 janvier 2023 Brasilia. Le scénario se reproduit à l'identique, avec une extrême droite qui refuse le verdict des urnes. Soutien à Lula pour réinstaller la démocratie au Brésil», a abondé sa collègue députée Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Des centaines de partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula dont ils refusent l'élection.

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