L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé lundi 28 novembre que la variole du singe allait changer de nom.
La variole du singe ne s'appellera plus ainsi, place à mpox. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé lundi que la variole du singe allait être rebaptisée mpox, après une période de transition d'un an. Ce nom vient directement de la contraction de Monkeypox, la traduction anglaise, et renvoie à l'apparition du virus en 1958, sur des singes utilisés pour des recherches au Danemark.
Les premiers cas de mpox chez l'homme ont été détectés en 1970 en République démocratique du Congo (Afrique de l'Ouest). Une grande partie des personnes touchées par le virus reste les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, précisément avec plusieurs partenaires.
Alors qu'une résurgence de la maladie virale avait été constatée au printemps 2022, notamment en France avec près de 4.100 cas recensés, «des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS», ce qui a considérablement déterminé le changement de nom.
Une épidémie qui decroît
Le Monkeypox connaît actuellement une phase décroissante a indiqué l'instance mondiale, qui continue quand même de surveiller l'évolution des cas.
«L'épidémie actuelle décroît de façon majeure, mais il reste difficile d'évaluer les risques de rebond ou de résurgence de la variole du singe en raison d'un grand nombre d'inconnues», a annoncé le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars).
Environ 132.750 vaccinations avaient été pratiquées en France au 17 novembre dernier, sur une population cible «estimée entre 100.000 et 300.000 personnes», selon l'intensité du risque.
En Île-de-France, 2.500 cas confirmés ont été recensés au 22 novembre.