Comme attendu, l'ancien président américain Donald Trump a officialisé ce mardi sa candidature à l'élection présidentielle de 2024.
Il est bel et bien de retour. Malgré des résultats décevants aux élections de mi-mandat, le républicain Donald Trump a annoncé être officiellement candidat à l'élection présidentielle américaine de 2024. Avant son discours, il avait déposé sa candidature auprès des autorités électorales américaines.
«Afin de rendre à l'Amérique sa grandeur et sa gloire, j'annonce ma candidature à l'élection présidentielle», a lancé l'ancien président, sous les applaudissements de ses militants rassemblés dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
Promettant «le retour de l'Amérique», Donald Trump a assuré à ses supporters : «Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne».
Après avoir vanté le bilan de son premier mandat, estimant avoir laissé un pays prospère et respecté sur la scène internationale, Donald Trump n’a pas manqué d’égratigner son successeur. «Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington», a-t-il accusé, dépeignant un pays, selon lui, plongé dans la violence, la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages et où «des millions de clandestins» traversent la frontière avec le Mexique.
L’ancien président a poursuivi sa diatribe contre l’actuel locataire de la Maison Blanche, assurant qu’il «nous a conduit au bord de la guerre nucléaire» en apportant son soutien à l’Ukraine.
En cas de victoire, le milliardaire a promis de « construire à nouveau la meilleure économie qui soit» et de «restaurer et sécuriser les frontières de l’Amérique».
Des obstacles
La troisième candidature de Donald Trump à la présidentielle ne faisait guère de doute. Après avoir soufflé le chaud et le froid pendant plusieurs semaines, l'ancien président de 76 ans avait annoncé une «très grande annonce» pour ce 15 novembre.
Il était alors déterminé à surfer sur le succès annoncé du camp républicain aux élections de mi-mandat, s'impliquant avec force dans la campagne en soutenant plusieurs candidats. Mais la «vague géante» prédite par les conservateurs n'a pas eu lieu. A la chambre des représentants, les républicains devraient arracher la majorité d'une courte tête -bien loin de la déferlante annoncée - tandis que le Sénat reste aux mains des démocrates.
Des résultats décevants, donc, qui ont poussé plusieurs voix influentes dans le camp conservateur à lui demander de s'écarter du leadership américain. Certains lui ont même déjà trouvé un remplaçant : le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Nouvelle star de la droite dure, le quadragénaire sort renforcé des élections et a même assuré que son «combat ne faisait que commencer».
Malgré ces obstacles, Donald Trump peut compter sur sa popularité auprès de sa base. La majorité des sondages le donnent d'ailleurs toujours gagnant d'une primaire républicaine.