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COP27 : en Espagne, des militants éclaboussent l’exposition d’une momie égyptienne

Les deux activistes appartenant au collectif «Futuro Vegetal» ont utilisé une bouteille de Coca-Cola pour éclabousser la cage en verre avec du faux pétrole. [Twitter @FuturoVegetal]

Pour protester contre l’inaction des gouvernements mondiaux réunis en Egypte pour la COP27, deux militants écologistes du collectif «Futuro Vegetal» ont aspergé ce dimanche de faux pétrole la cage en verre d’une réplique de momie au Musée Egyptien de Barcelone (Espagne).

Un nouveau geste symbolique touchant une œuvre d’art. Ce dimanche, deux militants écologistes ont aspergé de faux pétrole la cage en verre d’une réplique de momie au Musée Egyptien de Barcelone (Espagne) pour protester contre l’inaction des gouvernements du globe face au changement climatique.

Les deux activistes appartenant au collectif «Futuro Vegetal» ont utilisé une bouteille de Coca-Cola pour éclabousser la cage en verre avec du faux pétrole, avant de se servir de la bouteille en plastique pour enduire les murs de faux sang.

Ces derniers ont également déployé une banderole appelant à la «Justice Climatique», critiquant une «COPCA COLA» en référence à la COP27 et à Coca-Cola, l’un des sponsors officiels de la conférence. Une manière pour eux de pointer du doigt l’inaction des différents chefs d’Etats, réunis actuellement à Charm el-Cheikh (Egypte) pour la COP27, tout en critiquant le géant des boissons gazeuses pour son activité polluante à travers le monde.

Coopératifs avec les forces de l’ordre à leur arrivée, les deux militants n’ont pas été arrêtés. Le Musée Egyptien a néanmoins fait savoir qu’il comptait porter plainte pour les dommages occasionnés. 

Une série d’œuvres d’art visées

Ce jeudi, près d’une centaine de musées internationaux ont assuré être «profondément choqués» par les actions à répétition des militants écologistes à l’encontre des œuvres d’art aux quatre coins de la Terre.

Ces dernières semaines, des œuvres ont été visées par des actions de ce type à Londres (Angleterre), Potsdam (Allemagne), Rome (Italie), La Haye (Pays-Bas), Madrid (Espagne) ou encore Canberra (Australie). Ce vendredi, des militants écologistes ont tenté de se coller les mains sur «Le Cri» d’Edvard Munch à Oslo (Norvège).

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