Joe Biden a réaffirmé son «intention» de briguer un second mandat de président des Etats-Unis, mais confirmera son choix l'an prochain.
Le président américain Joe Biden s'est dit "prêt" mercredi à travailler avec l'opposition républicaine au Congrès, après avoir réussi à contrer la "vague" conservatrice promise aux élections de mi-mandat.
"Je suis prêt à travailler avec l'opposition républicaine", a déclaré le dirigeant démocrate, affirmant être ouvert à toutes les "bonnes idées". Joe Biden a fait savoir que les leaders de l'opposition seraient invités prochainement à la Maison Blanche.
Les élections législatives de mi-mandat ont représenté "un bon jour pour la démocratie", s'est félicité mercredi le président Joe Biden, dont le camp a limité la casse malgré les prédictions qui donnaient les républicains devant son camp démocrate à la Chambre.
"Nous avons eu une élection hier. Et ce fut un bon jour, je pense, pour la démocratie. Et je pense que ce fut un bon jour pour l'Amérique", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Et "alors que la presse et les experts prédisaient une vague rouge géante, cela ne s'est pas produit", a-t-il ajouté, en allusion à la couleur du parti républicain.
Les élections de mi-mandat devaient lui ouvrir un boulevard pour lancer sa candidature à la présidentielle de 2024. Au lieu de cela, la soirée électorale a été décevante pour Donald Trump, qui voit son principal rival républicain galvanisé par les résultats du scrutin.
L'ancien hôte de la Maison Blanche, qui s'était personnellement impliqué durant toute la campagne, rêvait d'une victoire écrasante de ses poulains, avant sa "très grande annonce" promise la semaine prochaine, préfigurant selon toute vraisemblance d'une candidature présidentielle.
Mais la "vague rouge" annoncée n'a pas déferlé sur le pays, bien que les républicains soient bien placés pour arracher la majorité à la Chambre des représentants -- a priori d'une courte tête. Le contrôle du Sénat reste lui très incertain. La victoire la plus éclatante de la nuit côté conservateur reste celle de Ron DeSantis, 44 ans, triomphalement réélu gouverneur de Floride. Il est le principal et le plus solide adversaire de Donald Trump dans la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2024.
Joe Biden va "prononcer un discours" et "répondre à des questions" de la presse mercredi à 22h à la Maison Blanche, selon un communiqué de l'exécutif américain, après avoir limité la casse la veille au cours des élections de mi-mandat.
Le président américain, qui donne très peu de conférences de presse, s'exprimera après avoir déjoué les pronostics d'une "vague rouge" pour l'opposition républicaine.
L'Etat américain de Géorgie devra voter à nouveau le 6 décembre pour désigner l'un de ses deux sénateurs au Congrès, ont rapporté ce mercredi plusieurs médias américains, dont les chaînes CNN et NBC. La cause : aucun des candidats n'a atteint mardi la barre des 50%, obligatoire dans cet Etat pour être élu.
Le sénateur sortant, le démocrate Raphael Warnock, sera de nouveau opposé au républicain Herschel Walker dans un scrutin sans troisième candidat cette fois-ci, qui pourrait s'avérer décisif pour déterminer la majorité à la chambre haute du Congrès.
Selon les derniers résultats disponibles, les républicains ont emporté 197 sièges à la Chambre des Représentants contre 172 pour les démocrates. Il reste donc 66 postes à pourvoir.
Au sénat, les résultats sont serrés. En l'état, les démocrates occupent 48 sièges contre 47 pour les républicains. Cinq sénateurs attendent encore d'être officiellement élus.
Les républicains vont reprendre le contrôle de la Chambre des représentants a affirmé le ténor républicain Kevin McCarthy, alors que le raz-de-marée des conservateurs aux élections américaines de mi-mandat semblait plus limité que prévu.
"Il est clair que nous allons reprendre la Chambre", a déclaré l'élu lors d'un discours au milieu d'une soirée électorale tendue, marquée par un laborieux dépouillement des suffrages.
Les espoirs républicains d'une "vague" au Congrès américain semblaient s'éloigner, les démocrates espérant pouvoir limiter la casse lors d'élections de mi-mandat tout aussi décisives pour l'avenir politique de Joe Biden que celui de son rival Donald Trump.
Le démocrate John Fetterman a arraché aux républicains le siège le plus disputé de ce scrutin, le poste de sénateur de Pennsylvanie, face à un candidat adoubé par le milliardaire républicain, selon des projections des médias américains.
Cette première victoire du camp de Joe Biden, dans une soirée extrêmement tendue marquée par un laborieux dépouillement des suffrages, offrait aux démocrates l'espoir de conserver le contrôle du Sénat, chambre où les républicains avaient jusqu'ici un léger avantage dans les sondages.
Les démocrates ont remporté un siège potentiellement déterminant pour le contrôle du Sénat, avec la victoire de John Fetterman en Pennsylvanie face à un candidat trumpiste, selon les chaînes américaines Fox News et NBC.
Colosse chauve fragilisé par un AVC subi en mai, John Fetterman affrontait le chirurgien superstar Mehmet Oz, dans l'un des duels les plus scrutés des élections de mi-mandat.
Selon CNN, Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des Représentants, a été réélue en Californie.
CNN PROJECTION: House Speaker Nancy Pelosi has won reelection, defeating a longshot Republican challenger https://t.co/jwu2UG9Dki pic.twitter.com/R614KXkVhs
— CNN (@CNN) November 9, 2022
Les républicains ont remporté un première victoire à l'un des sièges les plus disputés du Congrès américain, mais les démocrates voulaient toujours limiter la casse lors d'une soirée qui pourrait décider de l'avenir politique de Joe Biden et de son rival Donald Trump.
En menant une campagne acharnée sur l'inflation, J.D Vance, l'un des poulains du milliardaire républicain, a décroché le poste très convoité de sénateur dans l'Ohio, un des bastions industriels et agricoles de l'Amérique.
Mais le camp démocrate ne restait pas bredouille. Il a arraché aux conservateurs deux postes de gouverneurs aux républicains: dans le Maryland et le Massachusetts, où Maura Healey sera la première lesbienne à la tête d'un Etat. Joe Biden l'a d'ailleurs appelée immédiatement pour la féliciter. Le parti du dirigeant démocrate de 79 ans s'est aussi épargné une grosse frayeur en conservant le contrôle de l'Etat de New York, où les républicains croyaient être en mesure de déloger la gouverneure Kathy Hochul.
Les démocrates sont parvenus à conserver le siège disputé de gouverneur de l'Etat de New York, un de leurs bastions, qui a pourtant été le théâtre d'une course plus serrée qu'attendu, selon des médias américains.
Le républicain J.D. Vance, adoubé par l'ex-président Donald Trump, a été élu sénateur de l'Ohio, selon les estimations de médias américains, une première déception de taille pour le président démocrate Joe Biden lors des élections cruciales de mi-mandat.
Cet ancien militaire, auteur d'un livre à succès sur la classe moyenne blanche, remporte ainsi un siège laissé vacant par un républicain face au démocrate Tim Ryan, selon les chaînes ABC et NBC.
La démocrate Maura Healey est devenue la première gouverneure ouvertement lesbienne élue aux Etats-Unis, dans l'Etat du Massachusetts, un événement qu'elle a qualifié d'"historique", au moment où une autre femme lesbienne, Tina Kotek, pourrait être élue à la tête de l'Oregon.
"Je suis fière d'être la première femme et la première personne gay à être élue gouverneure", a déclaré tout sourire lors d'un rassemblement à Boston Mme Healey que le président Joe Biden a félicitée par téléphone.
Le républicain Ron DeSantis, potentiel rival de Donald Trump pour l'investiture républicaine à la présidentielle de 2024, a été réélu mardi gouverneur de Floride avec une avance très confortable.
Etoile montante de la droite dure, ce quadragénaire s'est imposé sans surprise ni difficulté face à l'ex-gouverneur Charlie Crist, un ancien républicain qui avait changé de parti.
Des conservateurs américains, Donald Trump en tête, dénonçaient mardi des incidents techniques localisés dans des bureaux de vote pour les élections de mi-mandat, l'ancien président américain allant jusqu'à appeler ses partisans à "contester" les résultats.
L'ancienne porte-parole de Donald Trump à la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a été élue mardi gouverneure de l'Etat très républicain de l'Arkansas, selon les projections de médias américains.