A peine nommé, le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak a mis en garde, ce mardi, sur de possibles «décisions difficiles» à prendre prochainement pour réparer les «erreurs» commises sous la courte ère de Liz Truss.
Le chantier est vaste et assumé. Ce mardi, Rishi Sunak a officiellement été nommé Premier ministre britannique. Ce dernier aura la lourde tâche de «réparer» les «erreurs» commises par Liz Truss, notamment en ce qui concerne les mesures économiques.
Dans son discours, à l'intonation grave, le nouveau locataire de Downing Street a expliqué qu'il n'était pas «intimidé» par l'ampleur de la tâche. Une bravoure qui a pour objectif «d'unir» son pays «non avec des mots, mais avec des actes».
Rétablir de la confiance
Confiant quant à son travail à effectuer, Rishi Sunak est conscient qu'il va devoir (re)tisser des liens avec les Britanniques, notamment après les différentes polémiques liées à la gouvernance de Boris Johnson.
Le Premier ministre prend les rênes d'une nation confrontée à une grave crise économique et sociale, marquée par une forte inflation.
Fin économiste, l'homme de 42 ans aura également fort à faire pour calmer les marchés, ébranlés par les annonces budgétaires du gouvernement de Liz Truss, qui avaient poussé cette dernière vers la démission.
Arrivé dans une période d'instabilité sans précédent, Rishi Sunak prend également la tête d'un parti conservateur extrêmement divisé, après douze ans au pouvoir.
Alors que l'opposition travailliste caracole en tête dans les sondages à deux ans des élections législatives, le nouvel homme fort du pays a prévenu les députés de son camp qu'ils devaient «s'unir ou mourir».