La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique du pays, a indiqué samedi l'AIEA, après que le site avait été privé de source d'électricité, ce qui augmentait le risque d'un accident.
«La ligne de 750 kilovolt (kv) réparée alimente la plus grande centrale nucléaire d'Europe (...) avec l'électricité nécessaire pour assurer le refroidissement des réacteurs et d'autres fonctions de sécurité», a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique" dans un communiqué.
Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde son homologue russe Vladimir Poutine contre l'utilisation d'armes chimiques ou nucléaires en Ukraine, à l'heure où l'armée ukrainienne mène une importante contre-offensive dans le pays.
«Cela changerait le cours de la guerre d'une façon jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale», a averti le dirigeant américain lors d'une interview à CBS, dont les premiers extraits ont été dévoilés vendredi soir.
«Ne le faites pas, ne le faites pas, ne le faites pas», a lancé Joe Biden en direction du président russe Vladimir Poutine, promettant une réponse «conséquente» des Etats-Unis si cette étape venait à être franchie.
La Russie «deviendrait encore plus un paria dans le monde, plus qu'elle ne l'a jamais été», a-t-il averti.
En l'espace de quelques jours, les forces de Kiev ont repris l'initiative dans une guerre qui semblait engluée sur une ligne de front quasiment immobile depuis le début de l'été.
Malgré cela, Vladimir Poutine a assuré vendredi que son offensive allait se poursuivre en Ukraine. «Le plan ne nécessite pas de changement (...) Nous ne sommes pas pressés», a-t-il dit.
Les forces armées ukrainiennes ont dressé, ce samedi, le bilan des pertes russes depuis le 24 février. Selon leur décompte, 54.250 soldats ont été tués et ils estiment les pertes d’équipements militaires à 251 avions, 216 hélicoptères et 2.202 chars.
"Sometimes it seems that russia is destined only to show the whole world how not to live and what not to do."
Petr ChaadaevTotal combat losses of the enemy from Feb 24 to Sep 17: pic.twitter.com/wykj2QHtYD
— Defense of Ukraine (@DefenceU) September 17, 2022
Des militants de Greenpeace ont bloqué samedi un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Tornio, dans le nord de la Finlande, a-t-on appris auprès des exploitants du terminal et de l'organisation écologiste.
«Il s'agit d'un cargo contenant du gaz naturel liquéfié en provenance de Russie», a déclaré à l'AFP Olga Vaisanen, porte-parole du groupe finlandais Gasum, importateur de la livraison bloquée.
Contacté par l'AFP, Mika Kolehmainen, directeur de Manga LNG, le gestionnaire du terminal, a expliqué que l'action avait débuté vers 07H00 heure locale (04H00 GMT).
L'opérateur a précisé que des militants étaient montés sur des bras de chargement et que deux bateaux se trouvaient en dehors de la zone du terminal, situé tout près de la frontière suédoise.
La semaine dernière, des militants de Greenpeace avaient également bloqué un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel à Nynäshamn, près de Stockholm en Suède.