Des bombardements des forces loyales au régime syrien et de l'armée turque ont causé la mort de 21 civils, ce vendredi, dans le nord de la Syrie. Parmi les victimes, on décompte 10 enfants tués.
Une nouvelle frappe mortelle en Syrie. Ce vendredi, dans le nord du pays, des frappes cumulées des forces syriennes pro-régime et de l'armée turque ont tué 21 civils, dont 10 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Deux frappes mortelles
Le premier bombardement a eu lieu avant l'aube dans la localité de Chmouka, près de la ville d'Hassaké, dans le nord-est du pays. La frappe a touché «un centre pour filles mineures», tuant «quatre enfants» et blessant 11 autres jeunes filles.
Press release
Syrian Opposition Coalition
Department of Media and Communications
August 19, 2022
On Deadly Attack by Assad Regime Forces and PYD Terrorist Militia on Al-Bab#Syria #albab #aleepo pic.twitter.com/BBExE84PIt— Syrian Coalition (@SyrCoalition) August 19, 2022
Par la suite, c'est la cité d'Al-bab, sous contrôle de factions syriennes pro-turques, qui a essuyé «des tirs d'artillerie des forces pro-régime sur un marché», qui ont «tué 17 civils, dont six enfants». 35 autres personnes ont été blessées dans la localité.
Farhad Shami, un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, pro-kurdes), a affirmé que ses forces n'avaient «rien à voir» avec ces tirs sur Al-Bab.
Depuis le mois de mai, la Turquie menace les FDS, considérées comme «terroristes» par le gouvernement du président Erdogan, de frappes aériennes. Ce dernier a souligné, ce vendredi, que son pays n'avait «pas de vues» sur la Syrie, tout en voulant «fanchir de nouvelles étapes», avec le régime de Damas.
C'est pourtant une frappe turque qui a causé la mort de 17 personnes, ce mardi, dans le village de Jarqali, au nord du pays. Depuis le début de la guerre en Syrie, près de 500.000 personnes ont perdu la vie et des millions ont fui le pays.