Douze Ukrainiens ont été blessés samedi dans un bombardement russe à Voznesensk, ville située non loin d'une centrale nucléaire dans le sud du pays, ont indiqué les autorités ukrainiennes, qui accusent Moscou de «terrorisme nucléaire».
«Selon des informations préliminaires, douze personnes dont trois enfants ont été blessés. Deux enfants sont dans un état grave» après cette attaque dans la région de Mykolaïv, a indiqué le parquet sur la messagerie Telegram.
Plus tôt dans la journée, le gouverneur régional Vitaly Kim a fait état, sur le même réseau, de neuf blessés, dont quatre enfants âgés de trois à 17 ans et se trouvant, selon lui, «tous dans un état grave».
Neuf Ukrainiens dont quatre enfants ont été blessés samedi dans un bombardement russe dans la ville de Voznesensk, située non loin d'une centrale nucléaire dans la région de Mykolaïv, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.
Agés de trois à 17 ans, "les enfants sont tous dans un état grave", a écrit M. Kim sur Telegram, selon lequel une fille a perdu un oeil dans cette attaque. Voznesensk se trouve à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau de la centrale nucléaire ukrainienne de Privdennooukraïnsk et à quelque 70 kilomètres de Mykolaïv.
La frappe a touché un immeuble résidentiel et plusieurs maisons à Voznesensk, qui compte une trentaine de milliers d'habitants, a précise sur Facebook le service d'Etat pour les situations d'urgence publiant des images d'un bâtiment éventré.
Une attaque au drone a visé samedi l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, sans faire de blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.
«Le drone a été abattu juste au-dessus de l'état-major de la Flotte, il est tombé sur le toit et a pris feu», a écrit M. Razvojaïev sur Telegram.
L'incident «n'a pas fait de graves dégâts», ni de blessés, a-t-il précisé en rejetant la responsabilité de l'attaque sur les forces ukrainiennes.
Il s'agit de la deuxième attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d'un mois.
Les maires des villes de Marseille, Lyon, Athènes, Florence, Helsinki, Oslo, Riga et Tirana se sont rendus vendredi à Kiev et ont ratifié un protocole d'accord «en présence» de Volodymyr Zelensky "pour une reconstruction durable des villes ukrainiennes", selon un communiqué.
Dans ce communiqué de la ville de Marseille (sud-est de la France), son maire Benoît Payan explique que ce texte «entend mettre sur pied des actions conjointes et réaffirme l'ambition de permettre, dès le rétablissement de la paix, une réhabilitation rapide, écologique» et «respectueuse de l'Etat de droit, ainsi que des droits civiques et sociaux des populations».
Je suis allé en Ukraine rencontrer le Président @ZelenskyyUa avec 7 maires d’Europe pour témoigner de la solidarité sans faille de Marseille avec le peuple ukrainien. pic.twitter.com/k8LycAy22p
— Benoît Payan (@BenoitPayan) August 19, 2022
Emmanuel Macron a dénoncé vendredi «l'attaque brutale» de la Russie en Ukraine et a appelé les Français à «accepter de payer le prix de la liberté», alors que le conflit risque d'avoir de lourdes conséquences économiques en Europe.
«Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs», a lancé le chef de l’État lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var) le 17 août 1944.
«Depuis l'attaque brutale lancée par Vladimir Poutine le 24 février dernier, la guerre est revenue à quelques heures de nos frontières sur le sol européen», a-t-il souligné, après s'être entretenu dans la journée par téléphone avec le maître du Kremlin.