Le président sortant du Brésil Jair Bolsonaro entame sa campagne électorale et brigue un second mandat, ce mardi 16 août dans la ville de Juiz de Fora, située dans l’Etat de Minas Gerais, où il avait été poignardé en 2018.
A moins de deux mois de la présidentielle, en octobre prochain, Jair Bolsonaro entame sa campagne et part à la conquête d’un nouveau mandat. Seulement, le chef d’Etat brésilien est largement devancé dans les sondages par un ancien titulaire de la fonction, Lula (2003-2010).
Sous pression, Jair Bolsonaro continue de remettre en cause la fiabilité du système d'urnes électroniques, alimentant les craintes qu'il ne reconnaisse pas le résultat en cas de défaite.
A de multiples reprises, le président d'extrême droite a évoqué des «fraudes» du système d'urnes électroniques sans jamais en apporter de preuve, affirmant par exemple qu'il aurait dû être élu dès le premier tour en 2018.
une «renaissance» ?
Il a également multiplié tout au long de son mandat les attaques contre la Cour suprême, qui a ordonné l'ouverture de plusieurs enquêtes contre lui, notamment pour dissémination de fausses informations.
Dans ce contexte, Jair Bolsonaro veut envoyer un message fort en se présentant pour la deuxième fois en un mois dans la ville minière de Juiz de Fora, là où il s’est fait poignarder lors de la campagne présidentielle en 2018.
D’après le site Brasil247, le président brésilien a fait ce choix qui représente une «renaissance». Lui qui affirme que c’est la main de Dieu qui est intervenue pour lui sauver la vie lors de son agression.
En ce début de campagne, Jair Bolsonaro espère se relancer avec comme objectif : le 7 septembre. Il invite ce jour-là ses partisans à le soutenir en descendant dans la rue le jour de la fête nationale, comme ils l'avaient déjà fait l'an dernier avec dans certaines manifestations des slogans antidémocratiques.