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Salman Rushdie poignardé : son agresseur plaide «non coupable» de tentative de meurtre

Son agresseur, présenté samedi devant un juge du comté, a plaidé «non coupable» de tentative de meurtre malgré la préméditation de son geste reconnue par les procureurs.[Gene J. Puskar / AP]

Poignardé à une dizaine de reprises vendredi dans un centre culturel de Chautauqua (Etats-Unis), l’écrivain Salman Rushdie a toujours un état de santé préoccupant. Son assaillant, un Américain d’origine libanaise de 24 ans, a plaidé «non coupable» de tentative de meurtre ce samedi lors de son audition par un juge de New York.

Au moins 10 coups de couteau au cou et à l’abdomen. Voici le bilan de l’agression subie par l’auteur des «Versets sataniques», Salman Rushdie, ce vendredi dans un centre culturel de l’état de New York.

Pourtant, son agresseur, présenté samedi devant un juge du comté en tenue rayée noire et blanche de détenu, a plaidé «non coupable» de tentative de meurtre malgré la préméditation de son geste reconnue par les procureurs. Originaire du New Jersey, il comparaîtra à nouveau au tribunal le 19 août prochain.

Hospitalisé vendredi sous assistance respiratoire, l’écrivain de 75 ans semble voir son état de santé s’améliorer puisque son agent, Andrew Wylie, a assuré samedi que son client recommençait à parler. Il reste toutefois hospitalisé dans un état préoccupant a Erié, en Pennsylvanie.

Un acte critiqué en France mais applaudi en Iran

Outre le président américain Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutierres, l’ensemble de la classe politique française s’est indignée de cette attaque. En revanche, elle a été bien accueillie par la presse conservatrice en Iran, qui a qualifié l’homme visé «d'apostat et de vicieux».

Avec cette affaire qui a occupé la Une des médias à travers le monde vendredi et samedi, les ventes de son ouvrage «Les versets sataniques» ont grimpé en flèche ces dernières heures.

Pour rappel, Salman Rushdie est visé par une fatwa de l’ayatollah iranien Ruhollah Khomeyni depuis 1989, date à laquelle il a publié son œuvre controversé nommé «Les versets sataniques».

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