Une enquête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a confirmé que l’explosion du camion d’assistance de la pilote italienne Camelia Liparoti, lors du Dakar 2022, a bien été causée par des explosifs. La piste terroriste est retenue.
C’était la piste prioritaire avancée par les autorités. L'explosion qui a touché Camelia Liparoti sur le Dakar 2022 est bien d’origine criminelle. D’après les premiers éléments de l’enquête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), rapportés par RMC et Franceinfo, le camion de la pilote italienne a bien été visé par des explosifs, à la sortie de Djeddah en Arabie Saoudite, le 31 décembre dernier.
Selon l’enquête de la DGSI, des expertises ont été menées en France sur les restes calcinés du camion d’assistance, et les résidus montrent que «des billes en métal ont traversé l’habitacle» du véhicule, ce qui confirme la piste de l’engin explosif.
Deux attentats terroristes
Il s’agit donc bien de la deuxième attaque criminelle avant le départ de la course. Mais s’il est hautement probable que le Paris-Dakar a été visé, il n’y a eu aucune revendication de ces attaques et leur motivation reste incertaine.
Pour rappel, le 30 décembre dernier, une première explosion avait touché le camion d’assistance de Philippe Boutron, blessant grièvement le pilote. L’Arabie Saoudite avait alors évoqué la thèse d’un accident, mais l’enquête avait déjà montré qu’il s’agissait d’un attentat. Aucun blessé n’avait été à déplorer dans la seconde explosion.
Le Parquet national antiterroriste reste saisi de la première explosion contre l’équipage français, mais ces nouvelles révélations pourraient conduire la police italienne à ouvrir une seconde enquête antiterroriste.