Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé mardi qu’elles recommandaient la vaccination contre la variole du singe aux hommes gays «à risque», notamment «ceux qui ont plusieurs partenaires».
L'agence sanitaire britannique a recommandé mardi la vaccination contre la variole du singe des hommes gays considérés «à risque», par exemple lorsqu'ils ont de multiples partenaires, public particulièrement touché par la propagation récente.
«Même si tout le monde peut contracter la variole du singe, les données actuelles montrent des niveaux de transmission plus élevés parmi (mais pas seulement) les réseaux sexuels d'hommes gays, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes», a relevé l'agence britannique de santé publique (UKHSA) dans un communiqué.
S'il ne s'agit pas d'une infection sexuellement transmissible, la transmission peut se produire par contact rapproché comme une relation sexuelle.
793 cas au Royaume-Uni à la mi-juin
Les autorités britanniques recommandent donc la vaccination avec le vaccin Imvanex des hommes considérés à risques par les médecins. Cela concerne notamment «ceux qui ont plusieurs partenaires, participent à des relations sexuelles en groupe ou fréquentent des établissements» où ils ont des relations, est-il précisé.
Circulant d'ordinaire en Afrique centrale et de l'Ouest, le virus est, en dehors de l'Europe, désormais présent en Australie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, totalisant plus de 2.100 cas du 1er janvier au 15 juin. Le Royaume-Uni avait comptabilisé 793 cas au 16 juin.
Connue chez l'être humain depuis 1970, la variole du singe («monkeypox» en anglais) ou «orthopoxvirose simienne» est une maladie considérée comme rare, due à un virus transmis à l'être humain par des animaux infectés.
Elle se traduit d'abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.