Licenciés pour avoir refuser de combattre en Ukraine, 115 soldats russes avaient fait appel de cette décision. Mercredi 25 mai, un tribunal militaire a toutefois confirmé leur renvoi.
Au moment de plier bagages pour participer à l'offensive en Ukraine, ces 115 soldats russes ont tout simplement refusé de partir. Renvoyés de l'armée en guise de punition, ils avaient dans un premier temps contesté cette décision, qui vient d'être confirmée par un tribunal militaire.
D'après le service de presse du tribunal, cité par l'agence Interfax, les intéressés étaient des membres de la Garde nationale, qui avaient refusé d'effectuer une mission liée à l'«opération spéciale» de Moscou sur le territoire ukrainien.
L'audience s'est tenue à huis clos
Aussi, pour rendre son jugement, la cour dit avoir examiné les «documents nécessaires» et interrogé des responsables de cette Garde nationale, une force de sécurité intérieure distincte de l'armée russe mais qui participe aussi aux opérations en Ukraine.
Finalement, le tribunal a rejeté l'appel de ces 115 soldats, confirmant dans le même temps leur licenciement. Selon un communiqué publié mercredi 25 mai, la cour a considéré qu'ils avaient «arbitrairement refusé d'accomplir une mission officielle».
L'audience s'est tenue à huis clos pour éviter de révéler des «secrets militaires». Le tribunal n'a d'ailleurs pas précisé où ces soldats étaient stationnés en Russie. Cette affaire semble être le premier cas officiellement confirmé de militaires russes ayant refusé de prendre part à l'offensive lancée en Ukraine le 24 février dernier.