La Russie a menacé la Finlande d'une riposte «militaro-technique» après que ses dirigeants ont annoncé leur volonté d'adhérer «sans délai» à l'Otan sous l'influence de la guerre en Ukraine, tandis que la tension montait autour des livraisons de gaz russe à l'Europe. 15h08 Les pays de l'Otan sont prêts à apporter leur aide militaire à l'Ukraine, attaquée par la Russie, aussi longtemps que nécessaire, a assuré dimanche la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock. «Nous sommes d'accord pour ne pas relâcher nos efforts nationaux, en particulier en matière d'assistance militaire, et que nous ne le ferons pas tant que l'Ukraine aura besoin de cette assistance pour assurer l'autodéfense de son pays», a déclaré la ministre à l'issue d'une réunion informelle de l'Alliance atlantique à Berlin. 15h02 L'Ukraine "peut gagner" la guerre contre la Russie, qui "ne se déroule pas" comme Moscou l'avait prévu, a estimé dimanche Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan. "Son offensive majeure dans le Donbass est au point mort, la Russie n'atteint pas ses objectifs stratégiques", a-t-il jugé à l'issue d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, assurant que Kiev "peut gagner" cette guerre. 15h01 La candidature annoncée de la Finlande et de la Suède à l'Otan constitue la preuve qu'"une agression ne paie pas", a assuré dimanche le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. "Ce serait un moment historique" si les deux pays nordiques demandaient officiellement à adhérer à l'Otan, a-t-il dit à l'issue d'une réunion informelle des chefs de la diplomatie de l'organisation à Berlin. "Leur adhésion renforcerait notre sécurité commune, démontrerait que la porte de l'Otan est ouverte et qu'une agression ne paie pas", a-t-il ajouté. 13h12 La Finlande a annoncé dimanche sa candidature "historique" à l'Otan, avant une réunion décisive en Suède en vue d'une probable demande d'adhésion simultanée des deux pays, conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine. Le président finlandais et un conseil gouvernemental "ont conjointement décidé que la Finlande allait demander à devenir membre de l'Otan", a déclaré le chef de l'Etat Sauli Niinistö. "C'est un jour historique. Une nouvelle ère s'ouvre", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse. Malgré une hostilité de dernière minute de la Turquie, les pays membres de l'Otan sont "sur la bonne voie" pour trouver un consensus sur l'intégration de la Finlande et la Suède, a jugé le chef de la diplomatie croate Gordan Grlic Radman, dimanche en marge d'une réunion des ministres de l'alliance à Berlin. 11h45 L'Ukraine se prépare à des batailles décisives dans le Donbass, Kiev étant convaincu de l'emporter après des revers russes sur les lignes de front. Le secrétaire général délégué de l'Otan, Mircea Geoana, a déclaré dimanche que le triomphe du groupe ukrainien Kalush Orchestra samedi soir à Turin (Italie) à l'Eurovision montre "l'immense soutien public" dont bénéficie l'Ukraine attaqué par la Russie. 08h12 La Finlande doit officialiser sa candidature à l'Otan ce dimanche, avant une réunion décisive du parti au pouvoir en Suède en vue d'une probable demande d'adhésion commune des deux pays. "Nous espérons pouvoir envoyer nos candidatures cette semaine, ensemble avec la Suède. Ils ont leur propre processus mais j'espère que nous prendrons les décisions au même moment", a déclaré samedi la Première ministre finlandaise Sanna Marin. Moins de trois mois après le début de la guerre en Ukraine, les deux pays s'apprêtent à tourner la page de non-alignements militaires vieux de plus de 75 ans en Finlande et remontant au XIXe siècle en Suède. 07h45 La pression russe reste forte dans l'est de l'Ukraine, de l'aveu même de Kiev, convaincu de l'emporter après des revers russes sur le champ de bataille, et accompagné d'une victoire à l'Eurovision donnant du baume au coeur au pays en guerre. "La situation dans le Donbass reste très difficile. Les troupes russes tentent d'y obtenir au moins une victoire", a reconnu samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Petit à petit, nous forçons les occupants à quitter nos terres". Les forces russes s'efforcent de progresser dans cette région stratégique de l'Est, contrôlée en partie par des séparatistes prorusses depuis 2014, et dont Moscou a fait son objectif principal depuis le retrait de ses troupes des environs de Kiev fin mars.