Les objectifs sont ambitieux. Un sommet mondial virtuel doit avoir lieu le 12 mai prochain, dans le but de mettre un terme à la pandémie de Covid-19 et se préparer aux menaces futures liées à la santé.
La rencontre, annoncée par la Maison Blanche ce lundi 18 avril, sera co-présidée par les Etats-Unis, l'Allemagne (actuellement à la tête du G7), l'Indonésie (qui dirige le G20), le Sénégal (pour l'Union africaine) et le Belize (pour la Caricom, la Communauté caribéenne).
Il s’agira de «redoubler nos efforts collectifs», ont indiqué ces pays dans un communiqué commun publié par Washington et relayé par l'AFP.
Ce sommet mondial sera le second sur la pandémie de coronavirus, depuis qu'elle a commencé à se propager en décembre 2019. Elle a tué plus de six millions de personnes dans le monde et bouleversé l'économie mondiale. Le président américain Joe Biden en avait organisé un similaire le 22 septembre 2021. Il y avait notamment plaidé un renforcement de la vaccination dans le monde.
Un Covid-19 moins virulent mais toujours présent
Aujourd'hui, bien que le taux de mortalité dû au Covid a nettement diminué dans le monde, la propagation du virus, et particulièrement son variant Omicron, empêche plusieurs pays de lever les restrictions. En Chine, par exemple, des millions de personnes sont toujours confinées.
Le gouvernement américain et ceux des pays impliqués dans ce sommet, veulent également maintenir le sentiment d'urgence face à l'épidémie. «Avant le sommet du 12 mai nous appelons les dirigeants de la planète, les membres de la société civile, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à prendre de nouveaux engagements et à apporter des solutions pour vacciner la population mondiale, sauver des vies maintenant et construire une meilleure sécurité sanitaire partout dans le monde», ajoute ainsi le communiqué commun.
«L'émergence et la propagation de nouveau variants ont renforcé la nécessité d'une stratégie destinée à contrôler le Covid-19», a-t-il ajouté.
Eviter d’autres crises sanitaires
Les pays à l'origine du sommet estiment qu'il est indispensable de tout faire pour empêcher que de nouvelles catastrophes sanitaires prennent le monde par surprise. «Nous savons que nous devons nous préparer maintenant à construire, stabiliser et financer la capacité globale dont nous avons besoin, non seulement face aux variants du Covid-19, mais aussi face à d'autres crises sanitaires», avertissent-ils.
La maladie de Covid-19 est loin d'être endémique et peut encore provoquer «de grandes épidémies», avaient indiqué jeudi des responsables de l'Organisation mondiale de la santé.