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DIRECT - Guerre en Ukraine : Boris Johnson offre à l'Ukraine des blindés et des missiles antinavires

[STRINGER / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP]

Au lendemain de la frappe de missile sur la gare de Kramatorsk (Est de l'Ukraine), qui a fait au moins 52 morts dont cinq enfants vendredi 8 avril, Emmanuel Macron a annoncé vouloir «rassembler des preuves» contre «des crimes de guerre des Russes». Suivez les dernières informations en direct.

22h21

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en visite surprise en Ukraine samedi, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se sont promenés ensemble dans les rues de Kiev, dont plusieurs quartiers ont été bombardés par la Russie, a indiqué le service de presse de la présidence.

Dans une vidéo diffusée par la présidence, on peut voir les hommes, apparemment sans équipement de protection, déambuler dans le quartier où se trouve l'administration présidentielle.

Entourés de militaires ukrainiens lourdement armés, ils se sont aussi rendus sur la rue Khrechtchatyk, l'artère principale de Kiev, saluant les quelques badauds présents.

Un passant, visiblement ému de voir le Premier ministre britannique, lui a dit: «J'aime tellement le Royaume-Uni. Il nous a sauvés(...) Mes enfants et petits enfants vont s'en souvenir! Nous avons grand besoin de vous. Tout le monde le sait», a-t-il dit vraisemblablement en référence à l'assistance militaire britannique livrée à Kiev. 

21h40

Cinq personnes ont été tuées et cinq autres blessées samedi dans des bombardements russes dans l'est de l'Ukraine qui s'attend à une offensive russe majeure dans cet territoire, a indiqué dans la soirée le gouverneur régional sur Telegram. 

«Aujourd'hui, cinq personnes sont mortes à la suite des frappes russes dans la région de Donetsk. (...) Cinq autres personnes ont été blessées», a déclaré Pavlo Kyrylenko. 

19h31

L'Ukraine a annoncé samedi avoir procédé à un «troisième échange» de prisonniers avec la Russie depuis le début de l'invasion russe, permettant la libération de 12 soldats et 14 civils ukrainiens.

«Sur ordre du président Volodymyr Zelensky, un troisième échange de prisonniers a eu lieu aujourd'hui. Douze de nos militaires, dont une femme officier rentrent chez eux. Nous avons également permis la libération de 14 civils, dont neuf femmes, soit au total 26 personnes», a écrit sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.

19h26

Les atrocités commises à Boutcha, petite ville près de Kiev où de nombreux cadavres de personnes habillées en civil ont été retrouvés après le retrait de troupes russes, ont «entaché de façon permanente» la réputation du président russe Vladimir Poutine, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Boris Johnson.

«Ce que Poutine a fait à Boutcha et Irpin sont des crimes de guerre et ont entaché de façon permanente sa réputation et la représentation de son gouvernement», a-t-il fustigé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite surprise à Kiev où il a rencontré Volodymyr Zelensky.

19h23

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les pays occidentaux à suivre l'exemple du Royaume-Uni quant au soutien militaire à l'Ukraine et aux sanctions contre la Russie. 

«D'autres Etats démocratiques occidentaux doivent suivre l’exemple du Royaume-Uni», a-t-il déclaré aux côtés du Premier ministre britannique Boris Johnson qui s'est engagé à fournir à Kiev des véhicules blindés et des missiles antinavires. 

18h58

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en visite samedi à Kiev, s'est engagé à fournir à l'Ukraine des véhicules blindés et des missiles antinavires, en rendant hommage à l'armée ukrainienne pour «le plus grand fait d'armes du 21e siècle».

«C'est grâce au leadership inébranlable du président Zelensky et à l'héroïsme invincible et au courage du peuple ukrainien que les desseins monstrueux de (Vladimir) Poutine sont déjoués», a déclaré Boris Johnson après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, selon un communiqué de ses services.

18h16

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a entamé samedi une visite surprise à Kiev par un entretien en tête-à-tête avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, premier leader du G7 à visiter l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

«Aujourd'hui j'ai rencontré mon ami le président Zelensky à Kiev afin de montrer notre soutien indéfectible au peuple ukrainien», a tweeté Boris Johnson après la rencontre.

«Nous mettons en place de nouvelles aides financières et militaires qui témoignent de notre engagement dans la lutte de son pays contre la campagne barbare de la Russie», a-t-il ajouté.

Sur la chaîne Telegram du président Zelensky, on voit plusieurs photos de lui, portant une tenue et des baskets kaki, qui accueille le Premier ministre britannique en costume-cravate devant le siège de la présidence à Kiev et à l'intérieur. 

«Bienvenu à Kiev, mon ami !», écrit-il. 

Le chef de cabinet de M. Zelensky, Andriï Yermak, a salué sur Telegram "une discussion riche et constructive", applaudissant "le leadership" de Boris Johnson.

Un responsable du cabinet de M. Zelensky avait posté sur Facebook plus tôt une photo montrant les deux dirigeants en train de discuter, assis autour d'une table, en annonçant ainsi la visite du Premier ministre.

«Le Royaume-Uni est le leader dans le soutien militaire de l'Ukraine, leader de la coalition antiguerre, leader des sanctions contre l'agresseur russe», a écrit Andriï Sybyga, chef adjoint de la présidence ukrainienne. 

16h48

Une collecte internationale de fonds a permis de réunir 10,1 milliards d'euros destinés à soutenir l'Ukraine envahie par l'armée russe, a annoncé samedi à Varsovie la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le monde a finalement promis 9,1 milliards d'euros dans le cadre de la campagne (Stand up for Ukraine, ndlr) (...) En outre, la Commission, en collaboration avec la BERD, ajoute un milliard supplémentaire pour les personnes déplacées en Ukraine. «C'est fantastique. Donc 10,1 milliards d'euros», a déclaré Mme von der Leyen.

16h35

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est à Kiev samedi en signe de «solidarité» avec le peuple ukrainien, a annoncé Downing Street. 

M. Johnson s'est rendu en Ukraine «pour rencontrer le président Zelensky en personne, dans un geste de solidarité avec le peuple ukrainien» et doit y «présenter un nouvel ensemble d'aide financière et militaire», a indiqué un porte-parole des services du Premier ministre britannique.

14h49

Dans une nouvelle déclaration, le président Volodymyr Zelensky a assuré que l'Ukraine est «toujours prête » à des pourparlers avec la Russie

14h08

La Russie a promis samedi des représailles après la fermeture du compte YouTube de la chambre basse du Parlement russe, renforçant la possibilité d'un blocage en Russie de la plateforme vidéo du géant américain Google. Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, a affirmé que le blocage de "Douma-TV" était une mesure de Washington qui violait "les droits" des Russes. "Les Etats-Unis veulent avoir le monopole de la diffusion de l'information", a-t-il lancé sur son compte Telegram.

"Nous ne pouvons pas permettre cela." Des journalistes de l'AFP à Moscou ont constaté que le compte en question n'était plus accessible sur YouTube samedi.

Selon Google, la chaîne a été fermée du fait de récentes sanctions annoncées par le gouvernement américain.

12h55

Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Le HCR recensait exactement 4.441.663 réfugiés ukrainiens samedi. Ce sont 59.347 de plus que lors du précédent pointage vendredi. L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Deuxième guerre mondiale.

Quelque 90% de ceux qui ont fui l'Ukraine sont des femmes et des enfants, les autorités ukrainiennes n'autorisant pas le départ des hommes en âge de porter les armes. Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l'ONU, environ 210.000 non-Ukrainiens ont aussi fui le pays, rencontrant parfois des difficultés à rentrer dans leur pays d'origine.

L'ONU estime aussi à 7,1 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays, selon les chiffres de l'OIM publiés le 5 avril. Au total, ce sont donc plus de 11 millions de personnes, soit plus d'un quart de la population, qui ont dû quitter leur foyer soit en traversant la frontière pour gagner les pays limitrophes, soit en trouvant refuge ailleurs en Ukraine.

11h45

L'Allemagne a quasiment épuisé ses possibilités d'approvisionner l'Ukraine en matériel tiré des réserves de son armée, la Bundeswehr, mais planche sur des livraisons effectuées directement par l'industrie de l'armement, a déclaré samedi la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht. "Pour les livraisons provenant des stocks de la Bundeswehr, je dois dire honnêtement que nous sommes entre-temps arrivés à une limite", a expliqué la ministre au journal Augsburger Allgemeine.

L'armée allemande doit maintenir sa capacité d'action et être en mesure de "garantir la défense du pays et de l'Alliance" atlantique (Otan), a-t-elle ajouté.

10h50

Les évacuations de civils se poursuivaient samedi matin par la route à Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine, au lendemain de la frappe de missile d'une gare qui a fait plus de 50 morts.

Des mini-bus et camionnettes venaient récupérer des dizaines de rescapés du bombardement qui ont passé la nuit dans une église protestante du centre-ville, non loin de la gare, ont constaté des journalistes de l'AFP.

09h55

L’agence de notation financière S & P Global Ratings a abaissé samedi la note de la Russie pour ses paiements en devises étrangères au niveau de « défaut de paiement sélectif », après que Moscou a réglé en roubles une dette en dollars au début de la semaine.

La notation de l’agence, pour les paiements en devises étrangères comme le dollar, est abaissée à « SD », tandis que la note reste à « CC » pour les paiements en roubles, selon un communiqué de l’agence, qui annonce également arrêter immédiatement ses notations sur la Russie, conformément aux exigences de l’Union européenne.

Il ne reste qu’un cran plus bas que SD dans l’échelle de l’agence : la note « D », pour défaut.

07h01

«C'est un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo, après le bombardement meurtrier d'une gare dans l'est de l'Ukraine, à Kramatorsk, où des civils étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d'une offensive russe, un massacre qui a suscité une vive indignation occidentale. « Les puissances mondiales ont déjà condamné l'attaque de la Russie contre Kramatorsk. Nous attendons une réponse ferme mondiale à ce crime de guerre », a-t-il poursuivi.

La frappe de missile a tué vendredi 52 personnes, dont 5 enfants, selon un dernier bilan des autorités locales.

07h00

"La Russie va sombrer dans la décomposition économique, financière et technologique, tandis que l'Ukraine marche vers un avenir européen", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d'une conférence de presse à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Je suis profondément convaincue que l'Ukraine va gagner cette guerre, que la démocratie va gagner cette guerre", a-t-elle encore dit.

Avant cela, Mme von der Leyen, accompagnée du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'était rendue à Boutcha, pour voir notamment les fosses communes creusées pour y enterrer les dizaines de civils tués. Le chancelier autrichien, Karl Nehammer, doit se rendre également à Boutcha, samedi, ainsi qu'à Kiev.

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