La NASA a publié une carte du monde dévoilant les régions qui ne pourront plus être habitées d’ici à trente ans, à cause du réchauffement climatique.
Une augmentation de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle a été constatée par l’ONU, avec de lourdes conséquences pour la Terre. D’ici à 2050, les scientifiques considèrent que le sud de l'Asie, le golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), ainsi que des pays bordant la mer Rouge comme l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Soudan, l’Ethiopie, la Somalie ou encore le Yémen ne seront plus viables. L'Asie du sud, le Brésil et les états américains du midwest comme l'Arkansas, le Missouri et l'Iowa pourraient connaître le même sort en 2070.
Pour faire ce constat, la NASA s’est appuyée sur l’indice de température au thermomètre-globe mouillé intitulé «wet bulb». Il permet d’estimer les effets de la température, de l'humidité et du rayonnement solaire sur l'homme. Cet indice mesure tout simplement la faculté de notre corps à se refroidir grâce à la sudation lors d'un temps chaud et humide. L'idée est ensuite de définir à partir de quel niveau notre corps n'arrive plus à se refroidir : c'est à partir de ce niveau-là que le risque de mort devient réel.
Une situation alarmante pointée du doigt
Dans son rapport datant du 28 février, le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) met en garde quant aux conséquences qui se font sentir dues au réchauffement de notre planète. Canicules, sécheresses, inondations, incendies, fontes des glaces mais aussi économie : entre 35 et 132 millions de personnes supplémentaires pourraient plonger dans la pauvreté extrême d'ici à 2030 si rien n'est fait.
Les répercussions sur l’humanité seraient désastreuses. Il y a quelques jours, une vague de chaleur extrême a d'ailleurs été relevée en Antarctique. Il se pourrait que la fréquence de ces épisodes soit de plus en plus récurrente.