Avant le début du sommet européen, organisé au château de Versailles et qui se tient depuis ce jeudi, le président français Emmanuel Macron a fustigé l'attaque russe contre la maternité de Marioupol (Ukraine), qui a suscité l'effroi et l'indignation générale au sein de la communauté internationale.
«La France condamne avec la plus grande fermeté ce qui est un acte de guerre indigne et amoral», a ainsi dénoncé le président de la République. Selon Emmanuel Macron, «l'objectif manifeste» de la frappe contre l'hôpital «(était) de tuer des civils, des femmes et des enfants en particulier».
«Dans le cadre des Nations unies et avec les juridicitions compétentes, toutes les procédures devront être conduites pour que la clarté soit faite sur ces actes», a souhaité le chef de l'Etat.
Fustigeant la décision «unilatérale» russe de faire une guerre que «rien ne justifie», il a également rappelé ses efforts pour maintenir le lien avec Moscou depuis le début de son mandat. «Je n'ai cessé d'engager la discussion avec le président Poutine. Ici-même (à Versailles, NDLR), quelques jours après mon élection, j'ai reçu le président Poutine», a-t-il rappelé.
«Nous reparlerons encore dans quarante-huit heures», a-t-il ajouté, après un nouvel entretien téléphonique avec Vladimir Poutine ce mercredi, mené conjointement avec le chancelier Olaf Scholz. «Je ne vais pas ménager les efforts pour essayer d'obtenir ce cessez-le-feu et la possibilité d'avoir une sortie du conflit qui puisse être politique».