Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière rapportée contre les forces maliennes depuis des mois.
L'attaque, qui s'est déroulée vendredi matin vers 6h30 (heure française), au camp de Mondoro dans le centre du Mali a également fait 33 blessés, dont 21 graves, et sept "portés disparus" parmi les soldats, selon la même source.
Selon l'armée, 47 assaillants ont été «neutralisés» dans la matinée et 23 autres l'ont été à la suite d'un «ratissage sur les sanctuaires terroristes».
«La dynamique offensive de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche», ont assuré les Forces armées maliennes dans un communiqué. Plusieurs sources au Mali avaient indiqué vendredi après-midi à l'AFP qu'une attaque avait fait de nombreux morts à Mondoro.
Une source militaire française sous couvert de l'anonymat avait indiqué à l'AFP que le bilan de cette attaque menée par plusieurs centaines de jihadistes avait fait entre 40 et 50 morts
La source affirmait que 21 véhicules avaient été saisis par les jihadistes, dont plusieurs blindés.
Le camp de Mondoro se trouve dans une zone où il a été demandé à Barkhane de ne pas opérer, sans doute en raison de la présence de mercenaires de (la société privée russe) Wagner».
Proche de la frontière avec le Burkina Faso, ce camp a été à plusieurs reprises par le passé la cible d'attaques de jihadistes cherchant à imposer leur emprise face aux représentations de l'Etat central ou à la présence étrangère.
Une opération contre le camp et celui de Boulkessi, proche, avait fait une cinquantaine de morts parmi les soldats en septembre 2019.