Face à l'offensive militaire de Moscou en Ukraine, certains pays occidentaux ont décidé d'attaquer Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au porte-monnaie.
Les noms des deux hommes politiques viennent en effet d'être ajoutés à la liste noire de plusieurs pays occidentaux, à commencer par Londres. Ce vendredi 25 février, le gouvernement britannique a annoncé avoir gelé les avoirs de Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov, alors que le Premier ministre Boris Johnson avait qualifié l'offensive russe de «catastrophe», promettant des sanctions imminentes.
Les actifs au Royaume-Uni de plusieurs oligarques russes et de cinq banques ont d'ores et déjà été gelés.
«Il s’agit de la première tranche, du premier barrage de ce que nous sommes prêts à faire», a déclaré Boris Johnson. Jusqu'ici, les seuls dirigeants sanctionnés par l'Union européenne étaient le président syrien Bachar al-Assad et le président biélorusse Alexandre Loukachenko.
Les Etats-Unis ont également indiqué qu'ils prévoyaient de sanctionner le président russe et son ministre des Affaires étrangères, qui rejoignent désormais la liste des dirigeants sanctionnés par l'UE.
Joe Biden dénonce une «agression pure»
Le président américain, qui a dénoncé une «agression pure, du désir de Poutine de construire un empire, par tous les moyens nécessaires», a lui aussi annoncé que 13 grandes entreprises russes ne pourront plus se financer sur le marché financier américain.
Les Etats-Unis ont également décidé de s'attaquer aux oligarques russes proches de Vladimir Poutine et à deux banques qui ont été écartées du marché américain.