Les combats s’intensifient en Ukraine ce vendredi 25 février, nombreux sont ceux qui décident de quitter le pays en passant par les pays frontaliers.
Alors que Kiev est encerclée depuis cette nuit, des milliers de femmes et d'enfants, pour la plupart, fuient l'invasion russe et se dirigent vers Medyka, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine. Il faut compter environ cinq heures pour pouvoir réussir à passer cette frontière, certains optent pour la voiture, d'autres préfèrent y aller à pied.
Depuis ce matin, la capitale ukrainienne de près de 3 millions d'habitants est de nouveau visée par des bombardements, comme le déplore le ministre des Affaires étrangères ukrainien sur son compte twitter : «Des horribles roquettes russes frappent Kiev».
Horrific Russian rocket strikes on Kyiv. Last time our capital experienced anything like this was in 1941 when it was attacked by Nazi Germany. Ukraine defeated that evil and will defeat this one. Stop Putin. Isolate Russia. Severe all ties. Kick Russia out of everywhete.
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) February 25, 2022
Des départs mais aussi des entrées
A la frontière polonaise, beaucoup d'émigrés rejoignent leur pays d'origine pour soutenir et combattre aux côtés du peuple ukrainien. D'autres se rendent dans le pays pour chercher de la famille ou des amis.
Le ministre de l’Intérieur polonais a annoncé que neuf premiers «centres d’acceuil» pour les réfugiés ouvriront en assurant que la Pologne en accepterait «autant qu’il y en aura à nos frontières» tandis que le ministre de la Santé a de son côté indiqué que «des places sont préparées afin d’accueillir des blessés».