L’attaque est potentiellement imminente pour les États-Unis. D’après un haut responsable de la Maison Blanche, une invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait «intervenir à tout moment».
«Nous continuons à voir des signes d'escalade russe, y compris l'arrivée de nouvelles forces à la frontière ukrainienne», a déclaré ce vendredi le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Jake Sullivan. Les États-Unis estiment en effet que l’attaque Russe est proche. Ainsi, malgré certaines rumeurs indiquant que Moscou attendrait la fin des Jeux olympiques de Pékin pour éviter de faire de l’ombre à son allié chinois, une guerre pourrait éclater avant le 20 février.
Les États-Unis prévoient un début d'assaut par des bombardements aériens. Les Américains se trouvant en Ukraine ont d’ailleurs été appelés à quitter le pays «d’ici vingt-quatre à quarante-huit heures». Le Royaume-Uni et la Norvège en ont fait de même avec leurs ressortissants, ainsi que l'UE avec son personnel.
Des sanctions de l’UE
Lors d’une visioconférence avec le président américain Joe Biden, Ursula von der Leyen a en effet précisé «l’état d’avancement des sanctions sectorielles» de l’Europe en cas d’intervention de la Russie en Ukraine. Le président français Emmanuel Macron parlera à son homologue russe Vladimir Poutine samedi midi de la crise à la frontière russo-ukrainienne, a annoncé l'Elysée.
Si «toutes les options sont sur la table», les sanctions de l’Union européenne pour punir le Kremlin en cas d’offensive en Ukraine, impacteront essentiellement les secteur financier et énergétique. Les exportations de produits de haute technologie seront également touchées.