Le comité d'organisation des JO d'hiver de Pékin a annoncé ce lundi l’annulation des ventes de tickets pour assister à l’événement. La situation épidémie de la Chine est jugée «compliquée» par les autorités, cela à moins de trois semaines du début des Jeux.
La décision d’interdire la vente de tickets aux étrangers avait déjà été actée. Dorénavant, le grand public chinois n’aura pas non plus la possibilité d'acheter des billets pour assister aux JO (du 4 au 20 février 2022).
«Afin de protéger la santé et la sécurité du personnel et des spectateurs, il a été décidé d'ajuster le plan initial (et à la place) d'organiser la venue de spectateurs sur les sites (de compétition)», a précisé dans un communiqué le comité d’organisation.
Il n’a cependant pas précisé les critères de sélection ou les conditions auxquelles devront se soumettre ces personnes. Des invitations pourraient notamment être données à des fonctionnaires ou des employés d'entreprises publiques.
Instauration d’une bulle sanitaire pour les sportifs
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 en Chine a atteint lundi son plus haut niveau depuis mars 2020 et les autorités sont particulièrement sur le qui-vive à l'approche des Jeux.
Un total, certes très limité, de 223 nouveaux cas ont été signalés dans le pays, dont certains du variant Omicron, très contagieux. Plusieurs régions du pays sont confrontées ces dernières semaines à des rebonds épidémiques.
Des mesures de confinement partiel et un dépistage massif ont été mis en place pour plusieurs millions de résidents.
A moins de trois semaines des JO d'hiver de Pékin, les autorités sont mobilisées. D'autant plus que la capitale chinoise a signalé ce weekend un premier cas du variant Omicron.
A la suite de la découverte du nouveau cas à Pékin, plus de 13.000 personnes ont été dépistées dans la capitale, tandis que certains sites touristiques ont été fermés. La ville exige désormais un test négatif avant le voyage et un test de suivi après l'arrivée.
La capitale chinoise a lancé dès la semaine dernière son concept de «boucle fermée». Cette bulle sanitaire doit empêcher tout contact direct entre ses futurs habitants (sportifs, officiels, volontaires, chauffeurs, cuisiniers) et la population chinoise.