Le pape François a lancé un appel au monde entier, ce samedi 1er janvier. À l’occasion de la 55ème journée mondiale de prière pour la paix, il en a profité pour inciter chacun à oeuvrer afin de stopper la violence dans le monde, spécialement celle faite envers les femmes.
«Il n’y a pas lieu de se laisser abattre et de se plaindre, mais de retrousser ses manches pour construire la paix. Rentrons chez nous en pensant à la paix, la paix, la paix. Nous avons besoin de la paix», a martelé le pape à l’issue de la première prière de l’Angelus, prononcée en ce premier jour de l’année.
C’est face à une large foule que le chef de l’Eglise catholique s’est exprimé depuis sa fenêtre du palais apostolique. Il a appelé les fidèles présents et au-delà, à entamer «des actions concrètes». Selon lui, la paix se construit «avec l’attention envers les plus petits, avec la promotion de la justice, avec le courage du pardon, qui étaient le feu de la haine».
Mais cette année, le pape François, qui a fêté ses 85 ans le 17 décembre dernier, a donné plus de profondeur à son discours, en rappelant que les violences faites envers les femmes sont «comme une insulte envers Dieu», durant la messe en l’honneur de la Vierge Marie, donnée plus tôt dans la basilique Saint-Pierre.
«L’Eglise est mère, l’Eglise est femme. Et pendant que les mères donnent la vie et que les femmes gardent le monde, faisons tous en sorte de promouvoir les mères et de protéger les femmes», a-t-il demandé, avant de dénoncer les sévices dont elles sont victimes. «Que de violence il y a à l’égard des femmes ! Assez ! Blesser une femme, c’est outrager Dieu qui a pris l’humanité d’une femme», a-t-il enfin estimé.