De peur d’une flambée épidémique lors des fêtes de fin d’année, l'Italie renforce dès ce jeudi 16 décembre ses conditions d’entrée sur le territoire, pour tous les voyageurs en provenance de la France.
Dès aujourd’hui, les voyageurs vaccinés devront évidemment présenter leur preuve de vaccination complète pour entrer sur le territoire italien. Les certificats français, notamment via l’application TousAntiCovid, sont bien entendu acceptés par l’Italie comme dans d’autres pays européens. Mais si ce document suffisait jusqu’alors, ils devront désormais également fournir le résultat négatif d’un test antigénique de moins de 24 heures ou d’un test PCR de moins de 48 heures. Les autotests ne sont pas acceptés par les autorités.
Les voyageurs non-vaccinés devront eux aussi montrer un test de dépistage négatif, mais devront désormais se soumettre à une quarantaine de cinq jours, dans un lieu dont l’adresse devra être communiquée aux autorités via le formulaire de traçabilité que tous les voyageurs, vaccinés ou pas, doivent remplir avant leur départ. Cet isolement ne pourra être rompu qu'à l'issue des cinq jours et après un nouveau test de dépistage qui devra être négatif pour autoriser la sortie.
Les non-vaccinés déjà soumis à des restrictions plus dures
Seuls les enfants de moins de 6 ans ou les personnes passant par l’Italie pour seulement quelques heures et ayant un motif impérieux peuvent être exemptés de dépistage du coronavirus. Ces mesures seront valables de ce jeudi 16 décembre jusqu’au 31 janvier prochain.
La semaine dernière, l’Italie avait par ailleurs renforcé ses mesures de restrictions contre les non-vaccinés, en conditionnant l’entrée dans les cinémas, théâtres, discothèques, bars et restaurants à la présentation d’un «Super Green pass», nouvelle version du pass sanitaire délivrée uniquement avec un certificat de vaccination ou de guérison du Covid, mais plus avec un test de dépistage négatif.
Environ 17.000 nouveaux cas de coronavirus ont été recensés en Italie ces derniers jours, des chiffres en augmentation depuis un mois, qui restent toutefois bien en-deçà du nombre de cas recensés en France, qui atteint presque 50.000 cas par jour.