L’ancien champion olympique, Oscar Pistorius, condamné pour le meurtre de sa petite amie en 2013, va bientôt pouvoir demander sa libération conditionnelle auprès de la justice sud-africaine.
Condamné à treize ans de prison pour avoir abattu le 14 février 2013, le mannequin, Reeva Steenkamp, Oscar Pistorius, alors athlète paralympique au sommet de sa gloire ,a toujours nié l’avoir fait de manière intentionnelle. Ce jour-là, il explique avoir tiré quatre balles à travers la porte des toilettes pensant qu’un intrus s’était introduit à son domicile.
D’abord condamné à une peine de six ans d’emprisonnement, il avait finalement été condamné par la Cour suprême d’appel à une peine de treize ans et cinq mois. En juillet 2021, l’ancien athlète a purgé la moitié de sa peine et peut de ce fait demander sa libération conditionnelle.
La libération d’Oscar Pistorius un «processus sensible»
Le processus d’examen d’un dossier de libération pour Oscar Pistorius a été lancé. Les services pénitentiaires doivent rencontrer le détenu mais aussi sa victime (si cette dernière est toujours vivante) ou la famille de cette dernière. Dans le cas de l’ancien athlète, les rencontres n’ont pas encore eu lieu et leur date est pour le moment inconnue.
Singabakho Nxumalo, porte-parole des prisons, a confié à l’AFP : «Ce dialogue doit avoir lieu avant que son dossier puisse être présenté à la commission de libération conditionnelle. C’est un processus assez sensible, remuant.» L’avocate de la famille SteenKamp, Maître Koen estime que la commission devrait se tenir dans les mois à venir.