Un échec de la conférence climat de Glasgow déclencherait dans le monde «une colère et une impatience incontrôlables», a averti, ce lundi 1er novembre, le Premier ministre britannique Boris Johnson, en ouvrant le sommet qui lance la COP26.
«Toutes les promesses ne seraient que du blablabla» en cas d'échec, a-t-il dit en paraphrasant l’égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta Thunberg. «Oui, ce sera difficile. Oui, nous pouvons le faire, alors mettons-nous au travail,» a exhorté Boris Johnson.
«il est temps de dire 'ASSEZ'»
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé la conférence climat à «sauver l'humanité» face au changement climatique. «Il est temps de dire 'Assez'», a déclaré le chef de l'ONU en s'adressant aux dizaines de dirigeants mondiaux réunis.
«Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes», a-t-il dénoncé. Au lieu de continuer à exploiter la planète, «choisissez de sauvegarder notre avenir et de sauver l'humanité», a-t-il ajouté.
Intensifier les efforts
Selon lui, l'humanité est «poussée au bord du gouffre» par son «addiction aux énergies fossiles». Pour les Etats insulaires particulièrement, menacés par la montée des eaux, un échec de la COP26 équivaudrait à «un arrêt de mort».
Jugée cruciale pour le devenir de la planète, la COP26 s'est ouverte dimanche pour deux semaines à Glasgow, une réunion qui avait été repoussée d'un an en raison du Covid-19.