Un street-artist niçois est incarcéré depuis le 5 mai dernier aux Seychelles. Il est soupçonné du meurtre de sa compagne, retrouvée pendue le 27 avril dernier au Club Med de l’Île Sainte-Anne.
En avril dernier, Thomas D. (34 ans) a affirmé avoir retrouvé le corps d’Emmanuelle B. (32 ans), pendue dans la salle de bains de leur chambre.
Selon l’autopsie réalisée aux Seychelles, la jeune femme ne serait pas morte des suites de la pendaison mais plutôt d’une strangulation. Le trentenaire, qui clame son innocence, est alors incarcéré et encourt la prison à perpétuité pour meurtre.
PAS de traces de violences selon une 2e autopsie
En parallèle, une enquête pour homicide volontaire par conjoint a été ouverte à Nice (Alpes-Maritimes). «Nous avons été saisis le 7 mai de ces faits par le parquet de Paris, lui-même informé par le ministère des Affaires étrangères, et nous avons saisi le 12 mai la police judiciaire de Nice», a précisé le procureur Xavier Bonhomme.
Cependant, une seconde autopsie réalisée en France après le rapatriement du corps de la jeune femme contredit la première version. D'après elle, la victime serait bien morte par pendaison. De plus, le rapport du médecin ne rapporte ni traces de coup ou de violences.
Le street-artist niçois attend désormais la fin de l’enquête aux Seychelles avant d’être renvoyé devant le tribunal.