La police norvégienne a annoncé ce lundi 18 octobre que l’arme utilisée par Espen Andersen Bråthen pour tuer cinq personnes dans la soirée du mercredi 13 octobre à Kongsberg (Norvège) n’était pas un arc, comme suspecté depuis l’attaque, mais bien une arme blanche.
Dans une conférence de presse donnée ce lundi, l’inspecteur Per Thomas Omholt a assuré que l’arc en la possession de l’agresseur n’avait pas servi pour ôter la vie de quatre femmes et d’un homme.
«A un certain moment, il se débarrasse ou perd son arc et ses flèches. A Hyttegata, il tue cinq personnes à l'arme blanche à la fois dans des lieux privés et dans l'espace public», a expliqué le fonctionnaire de police lors du point presse.
D’après les éléments fournis par la police, le suspect a fait usage de son arc à l’encontre d’une dizaine de personnes, sans parvenir toutefois à les blesser.
La motivation du tueur reste floue
Un temps avancée, la piste de la radicalisation islamiste a été écartée par les autorités norvégiennes. La motivation du tueur de 37 ans n'est pas encore connue à l’heure actuelle.
«Tout indique que ces victimes ont été tuées au hasard. Pour ce qui est du motif, la maladie reste la principale hypothèse. Et en ce qui concerne la conversion à l'islam, cette hypothèse est affaiblie», a détaillé Per Thomas Omholt.
Placé en détention provisoire dans une institution médicalisée, le meurtrier présumé est actuellement soumis à une évaluation psychiatrique afin de déterminer s’il est pénalement responsable de son geste.