Une déclaration pour le moins clivante. Ce mercedi 22 septembre, la républicaine Lauren Boebert, représentante du Colorado au Congrès des Etats-Unis, a assuré que l'avortement n'était pas nécessaire pour les victimes de viol.
Dans une déclaration virulente, celle-ci s'est attelée à montrer des «mensonges» de ses collègues en faveur de l'interruption volontaire de grossesse. Selon elle, clamer que cela est «bon pour les femmes» est une erreur. «Mensonge numéro 2 : les victimes de viol ont besoin de l'avortement. Faux. Elles ont besoin d'amour, de soutien, de sécurité et de soins. Elles avaient besoin d'un Glock 19 quand c'est arrivé», assure-t-elle alors, faisant référence à une arme de poing.
Boebert says rape victims need guns not abortions pic.twitter.com/UU1I62OiMT
— Acyn (@Acyn) September 23, 2021
Cette déclaration, dans un contexte particulièrement tendu suite à l'application d'une loi restrictive sur l'avortement voté au Texas ces dernières semaines, a entrainé une vague de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes ont notamment expliqué que répondre à la question des viols par plus d'armes à feu ne saurait être une solution.
Des malversations financières ?
Moins d'un an seulement après son arrivée à Washington, Lauren Boebert n'en est pas à sa première polémique. En effet, elle a récemment été accusée d'avoir utilisé ses fonds de campagne pour payer des factures comme son loyer personnel, ce qui n'est pas légal. Une erreur selon ses équipes, qui promettent que les fonds ont été remboursés depuis.
Elle n'avait pas non plus déclaré le million de dollars gagné par son mari en tant que consultant pour des entreprises spécialisées dans l'énergie, alors que cela est obligatoire lorsque l'on se présente en tant que représentant au Congrès. De quoi être désormais dans le viseur des contrôleurs financiers américains.