En direct
A suivre

Coronavirus, climat, droits humains... Ce qu'il faut retenir du discours de Joe Biden à l'ONU

Joe Biden a notamment critiqué la Chine tout en tendant la main à Pékin Joe Biden a notamment critiqué la Chine tout en tendant la main à Pékin. [POOL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Un discours centré sur la coopération mondiale. Alors que Joe Biden est critiqué en Europe pour ne pas avoir consulté ses alliés sur des décisions majeures, le président américain a prononcé un plaidoyer pour l'entraide internationale lors de sa première apparition à l'Assemblée générale de l'ONU ce 21 septembre.

Coronavirus 

Les premiers mots de Joe Biden auront été sur le thème du coronavirus. Le président américain a en effet estimé que la priorité mondiale pour le moment était de mettre fin à cette pandémie, notamment en accélérant la vaccination. Il a par exemple mis en avant la livraison de doses par les Etats-Unis à des pays à faibles revenus, bien que son pays ait été critiqué pour avoir tardé à agir sur le sujet.

Mais ce n'est pas tout. Selon lui, cette page de l'histoire a montré qu'il fallait se préparer pour le futur. Ainsi, il a demandé aux pays de se réunir pour préparer les prochaines pandémies. A ce titre, il a notamment proposé le financement d'un «mécanisme» pour garantir la sécurité sanitaire au niveau mondial.  

Climat 

Le climat a été le deuxième grand sujet abordé par le président des Etats-Unis. Le chef d'Etat a largement mis en avant l'investissement dans l'économie verte, capable selon lui de créer des «emplois bien payés». 

Il a également assuré qu'il souhaitait contribuer à soutenir les pays qui étaient les plus touchés par le dérèglement climatique et ses conséquences. Joe Biden a donc promis qu'il allait doubler le financement des Etats-Unis dans ces régions pour lutter contre le réchauffement de la planète. 

Chine

«Les Etats-Unis ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a promis Joe Biden. S'il a critiqué, sans la nommer, la Chine pour plusieurs de ses actions comme le «changement forcé de territoires», en sous-entendant Hong Kong, ou encore «l'intimidation économique», le démocrate a assuré qu'il était d'accord pour discuter avec Pékin. «Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec toute nation (...) même si nous avons des désaccords profonds», a déclaré le président américain. 

Diplomatie et démocratie

Joe Biden a assuré qu'il ouvrait une «ère de la diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan. Il a notamment expliqué que «notre succès est lié au succès des autres», mettant en avant l'importance de la coopération au niveau mondial sur tous les sujets, mettant en avant les alliances auxquelles les Etats-Unis participent. 

Souhaitant «tourner la page» des conflits armés, il a expliqué que la force militaire ne devait être utilisée qu'en dernier recours. «Les bombes et les balles ne peuvent pas nous défendre contre le Covid-19», a-t-il asséné. Il s'est également dit prêt à revenir dans l'accord original sur le nucléaire iranien, à condition que Téhéran en face «de même». 

Droits humains

Le président américain ne pouvait pas laisser passer l'occasion. Alors qu'il a souvent répété que son administration soutenait la lutte pour les droits humains, il a demandé aux différents dirigeants présents d'écouter «les voix qui demandent la dignité, simplement la dignité».

Il a d'ailleurs critiqué plusieurs pays qui pratiquent une forme de discrimination, comme le Cameroun et la Tchétchénie envers les communautés LGBT+ ou encore la Chine dans le Xinjiang. «Le futur appartient à ceux qui soutiendront la dignité humaine», a-t-il prophétisé. Parmi ses promesses sur le plan humanitaire, l'on retrouve également un plan de 10 milliards de dollars pour lutter contre la faim dans le monde. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités