Depuis le mercredi 8 septembre, le syndrome de Guillain-Barré est officiellement reconnu par l’agence européenne du médicament (EMA) comme un effet secondaire «très rare» du vaccin contre le coronavirus produit par AstraZeneca.
L’EMA rapporte le signalement de 833 cas de ce syndrome neurologique au 31 juillet pour l’administration de près de 600 millions de doses du sérum Vaxzeria produit par le laboratoire AstraZeneca à cette période.
Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques caractérisée par une faiblesse voire une paralysie progressive. Il commence le plus souvent au niveau des jambes, remontant parfois jusqu’à atteindre les muscles de la respiration puis les nerfs de la tête et du cou. Les symptômes apparaissent dans les 42 jours suivant l’administration du vaccin.
«Les chances que cela se produise sont très basses et le taux de cas rapportés ne dépasse le taux de base dans la population générale que d'une faible marge», avait quant à elle affirmé en juillet l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson dans un communiqué.
Cette annonce est un nouveau coup porté au sérum de Johnson & Johnson, approuvé en urgence aux États-Unis en février dernier. Le vaccin avait en effet déjà fait l’objet d’une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant eu des cas graves de caillots sanguins.