Non, New York n'est pas la ville la plus chère pour les travailleurs étrangers. Ni même Tokyo ou Londres. Contrairement aux idées reçues, la première place du classement est occupée par Achgabat, au Turkménistan.
C'est en tout cas le résultat de la 27ème enquête internationale de Mercer. Chaque année, ce cabinet de conseil évalue le coût du transport, du logement, ou encore des produits alimentaires dans 209 villes mondiales. Le classement aide ensuite les entreprises à déterminer combien elles devraient payer leurs salariés expatriés.
Concrètement : il est difficile de faire des économies à Achgabat. La capitale du Turkménistan est touchée par une forte inflation, c'est-à-dire une augmentation du prix des biens et des services. La vie y est donc très chère pour les expatriés.
Hong Kong deuxième
Le top 10 comporte également Hong Kong (2ème), Tokyo (Japon, 5ème), Zurich (Suisse, 6ème) ou encore Shanghai (Chine, 7ème). Toutes figuraient déjà dans le top 10 des villes les plus chères pour les expatriés en 2020. La surprise de cette année se situe à la troisième position : il s'agit de Beyrouth, la capitale du Liban, qui a grimpé de 42 places.
Cette ascension spectaculaire a été provoquée par «la grave dépression économique due à la plus grande crise financière de l'histoire du pays, aggravée par la pandémie de Covid-19 et l'explosion du port de Beyrouth en 2020», détaille Mercer.
En ce qui concerne les trois villes françaises présentes dans le palmarès, Paris gagne 17 places et se hisse à la 33ème position. Lyon (Rhône) est 100ème et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), 107ème.
Le bas du classement est quant à lui occupé par Bichkek, la capitale du Kirghizistan (209ème). Lusaka (Zambie, 208ème), Tbilissi (Géorgie, 207ème) et Tunis (Tunisie, 206ème) font également partie des villes les moins chères pour les expatriés.
Le Top 10
1. Achgabat (Turkménistan)
2. Hong Kong
3. Beyrouth (Liban)
4. Tokyo (Japon)
5. Zurich (Suisse)
6. Shanghai (Chine)
7. Singapour
8. Genève (Suisse)
9. Pékin (Chine)
10. Berne (Suisse)