Les géants du web américains ne veulent pas plaisanter avec le coronavirus. Google et Facebook ont annoncé le 28 juillet qu'ils comptaient ainsi interdire l'accès aux locaux pour les salariés qui n'ont pas encore été vaccinés.
Les concernés par cette mesure devront donc avoir recours au télétravail. Une nouvelle qui intervient à quelques mois du retour au bureau pour les équipes de Google, prévu le 18 octobre prochain. L'entreprise estime cependant que 20 % des employés vont continuer à travailler de chez eux. De son côté, Facebook assure que les locaux retrouveront leur pleine capacité dans le courant du mois d'octobre.
Cette règle pour éviter les non vaccinés dans les locaux n'entre pas en opposition avec le droit américain. «Les lois fédérales de l'Equal Employment Opportunity (en charge de surveiller le droit du travail, ndlr) n'empêchent pas un employeur de demander à tous les employés présents physiquement sur le lieu de travail d'être vaccinés contre le coronavirus», peut-on lire sur les sites gouvernementaux. La seule contrainte est de proposer une alternative, comme le télétravail.
Une obligation bientôt généralisée ?
De plus, si le moteur de recherche n'est pas forcément pressé de revoir ses employés au complet, c'est qu'il fait des économies conséquentes en leur absence. Entre les promotions internes, les frais de déplacement ou encore les divertissements proposés dans les locaux par le géant, c'est près d'un milliard de dollars annuels qui peuvent rester dans les caisses.
D'autres entreprises pourraient suivre le pas concernant cette vaccination obligatoire. Dans le public, les choses devraient évoluer dès ce 29 juillet. Joe Biden doit ainsi annoncer que tous les employés fédéraux ou les contractuels devront être vaccinés pour se rendre au travail. S'ils refusent, ils devront se soumettre à des tests de dépistage très régulièrement. Des mesures qui doivent notamment aider les Etats-Unis à augmenter le nombre de vaccinés, qui stagne depuis plusieurs semaines, alors que le nombre de cas augmente rapidement à cause du variant Delta.