Les polémiques n'arrêtent pas la progression de Facebook. Critiqué pour être particulièrement peu efficace dans la lutte contre les fake news, le réseau social a révélé ce 29 juillet ses résultats financiers du deuxième trimestre.
Et il faut reconnaître que Facebook se porte bien. Ses revenus ont augmenté de 56 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 29,08 milliards de dollars. Une augmentation aussi importante ne s'était plus présentée pour l'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg depuis 2016. Ces bons résultats viennent majoritairement de la publicité. Le prix moyen des contenus sponsorisés a ainsi augmenté de 47 % par rapport au trimestre précédent.
À noter cependant que cette progression devrait considérablement «décélérer» d'après la direction du géant des réseaux sociaux. Une prudence notamment expliquée par la nouvelle politique d'Apple concernant la collecte des données. La marque veut en effet que les utilisateurs d'iPhone soient plus au courant des pratiques des différentes entreprises, à commencer par Facebook. Cette décision d'Apple avait déclenché une vive colère de la part du réseau social.
La politique cible Facebook
Les critiques du monde politique n'ont cependant pas semblé jouer un véritable rôle sur les revenus du géant. Joe Biden lui-même n'a pas hésité à prendre la parole pour attaquer Facebook, accusant le réseau social de «tuer des gens» en ne filtrant pas la désinformation concernant la pandémie de coronavirus.
Kevin McAlister, porte-parole de l'entreprise, avait assuré que les accusations étaient infondées, et que «plus de 18 millions de contenus mensongers sur le Covid» ont été supprimés. Reste à savoir si des réformes seront imaginées pour forcer les différents réseaux sociaux à lutter plus efficacement contre ces fake news.