Les familles de Kobe Bryant et des autres victimes du crash de l’hélicoptère en janvier 2020 ont trouvé mardi un accord avec la société qui exploitait l’appareil.
Vanessa Bryant, qui a perdu son mari et sa fille Gianna, et les familles des sept autres personnes qui se trouvaient à bord ont signé un accord avec la compagnie, a rapporté ESPN.
Les termes n’ont pas été précisés mais cet accord mettrait fin aux poursuites judiciaires pour négligence et mort injustifiée.
En février dernier, l'Autorité de sûreté des transports avait conclu que le pilote de l’hélicoptère avait commis une «erreur de jugement» ayant entraîné sa «désorientation» au milieu d'un épais brouillard.
Le pilote, Ara Zobayan, 50 ans, était considéré comme expérimenté, mais il se serait «infligé une pression» en raison de ses relations amicales avec son passager, et aurait poursuivi un mauvais plan de vol malgré les mauvaises conditions, deux éléments ayant contribué au drame, selon l'agence chargée de déterminer officiellement la cause de l'accident, le NTSB.
Le pilote a violé le règlement en entrant dans le brouillard
Selon cette dernière, la société gérante de l'appareil, Island Express, n'avait pas les certifications pour les vols aux instruments avec des passagers, et le pilote, Ara Zobayan, a violé le règlement en entrant dans le brouillard.
L'enquête avait souligné l'amitié de longue date qui liait le pilote à Kobe Bryant, qu'il n'aurait pas voulu décevoir en changeant de plan de vol ou en atterrissant pour attendre des meilleures conditions, alors que les passagers allaient assister à un match de basket.
Il n'existe aucun élément prouvant une quelconque pression mise sur le pilote par la société de transport ou par Kobe Bryant pour voler par mauvais temps.
Le NTSB a aussi déterminé qu'Island Express était responsable d'une «supervision insuffisante dans sa procédure de gestion des mesures de sécurité», notamment concernant les analyses de risques en vol que doivent remplir les pilotes avant de décoller.
La société n'avait pas non plus de «système solide de gestion des risques» qui aurait pu aider ses pilotes à «résister à ce genre de pression bien réelle» de la part de certains clients.