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Jeff Bezos, Elon Musk, Michael Bloomerg... Des milliardaires épinglés par une enquête sur leur imposition

Jeff Bezos est particulièrement ciblé par l'enquête Jeff Bezos est particulièrement ciblé par l'enquête [MANDEL NGAN / AFP]

Des milliardaires au centre d'une polémique. Ce 8 juin, l'organisation indépendante ProPublica a dévoilé une enquête, assurant que Jeff Bezos, Elon Musk ou encore Michael Bloomberg ont payé peu, voire pas, d'impôts ces dernières années.

Le patron d'Amazon aurait ainsi échappé à toute taxe au niveau fédéral entre 2007 et 2011. Juste derrière lui au classement des hommes les plus riches du monde, Elon Musk n'en aurait pas payé non plus en 2018.

L'organisation met en exergue les revenus générés par ces richissimes hommes d'affaires sur une période ainsi que les impôts qu'ils ont payés, pour montrer la différence avec l'imposition classique des autres Américains. Entre 2014 et 2018, ProPublica estime donc que Jeff Bezos a payé 973 millions de dollars en impôts, soit 0,98% du total de sa fortune. 

Plus de pertes que de revenus

Mais le milliardaire n'est pas le plus «doué» à ce petit jeu là. L'investisseur milliardaire Warren Buffett a payé, sur ces quatre années, 23,7 millions de dollars, soit 0,10% de sa fortune. Des chiffres compilés grâce à des données de l'Internal Revenue Service, chargé de l'imposition au Etats-Unis. 

L'organisation reproche à certains milliardaires de jouer avec les règles pour s'en tirer à bon compte. L'un des exemples cités concerne Jeff Bezos, qui aurait obtenu un crédit d'impôt de 4.000 dollars pour ses enfants. À noter que rien de ceci n'est illégal, puisqu'il s'agit d'optimisation fiscale. ProPublica dénonce une forme d'immoralité dans cette pratique. 

L'une des techniques utilisées par ces personnalités consiste à déclarer plus de pertes sur investissements que de revenus pour ne pas payer d'impôts. Une technique qui n'est pas nouvelle, puisque Donald Trump a été largement critiqué ces dernières années pour l'avoir utilisé. Le New York Times expliquait en septembre dernier qu'en déclarant plus de 915 millions de dollars de pertes, il aurait échappé à des impositions fédérales pendant «près de deux décennies». 

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