Les universités françaises s'en tirent bien. Ce 8 juin, Quacquarelli Symonds, spécialisée dans l'analyse des établissements d'enseignement supérieur, a sorti son classement annuel. Il répertorie toutes les universités du monde entier.
Et pour le classement 2022, un petit «cocorico» s'impose. En effet, alors que depuis 2019 au moins un établissement français se classe dans le top 50, cette année, ils sont au nombre de deux : l'université PSL ainsi que l'Institut Polytechnique de Paris. Une première.
Les deux écoles françaises se situent respectivement aux rangs 44 et 49 du classement dominé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'université d'Oxford et la Stanford University.
Classement QS 2022 #QSWUR :
PSL se maintient dans le top 50 et conserve sa place de 1ère université française pour la 4ème année consécutive !
Un succès collectif pour tous les étudiants, enseignants, chercheurs et personnels de nos établissements ! Bravo à toutes et touspic.twitter.com/37WgAoqsAr— Université PSL (@psl_univ) June 9, 2021
Plus loin dans le classement classement, on retrouve deux autres établissements tricolores : la Sorbonne Université (72e) ainsi que Paris-Saclay (86e), l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (130e) ou encore l'Ecole des Ponts ParisTech (245e).
Pour établir ce palmarès, Quacquarelli Symonds s'est appuyé sur 6 indicateurs, qui ont une importance plus ou moins importante dans la note finale.
En premier vient la réputation académique de l'établissement (40%), puis le nombre de fois que l'université est citée dans des publications scientifiques (20%), le ratio entre le nombre d'étudiants et le nombre d'enseignants (20%), la réputation auprès des employeurs (10%), le nombre d'étudiants internationaux (5%) ainsi que le nombre de professeurs étrangers (5%). Le tout donne au final une note sur 100.
Bientôt le top 10 ?
A ce petit jeu là, PSL souffre par exemple d'un manque de citation et de réputation académique alors qu'elle est particulièrement bien classée lorsqu'il s'agit de sa réputation auprès des employeurs ou du nombre de ses étudiants qui viennent de l'étranger.
Les universités françaises semblent d'ailleurs très prisées sur le marché du travail. Institut Polytechnique de Paris, PSL et l'université Paris-Saclay se retrouvent dans les 30 premières places sur cet indicateur. L'une des pistes pour progresser serait l'embauche de professeurs étrangers, puisqu'aucune université française ne se classe dans les 100 premières places sur cette tranche du calcul.
A noter que le classement de Quacquarelli Symonds n'est pas le seul à être observé. On retrouve notamment le classement de Shanghai ou encore celui de Times Higher Education, qui utilisent des indicateurs différents. Dans le premier cité, les Français sont bien plus performants, avec 5 universités dans le top 100 en 2020, contre seulement 3 pour le second en 2021. A l'heure actuelle cependant, aucune n'approche véritablement du top 10 au niveau mondial, quel que soit le classement utilisé.