L'armée birmane a proclamé lundi l'état d'urgence pour une période d'un an. Après avoir arrêté la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et d'autres hauts responsables, elle a nommé un général président par intérim,
Cette décision est nécessaire pour préserver la "stabilité" de l'État, ont fait savoir les militaires dans une déclaration sur la chaîne de télévision de l'armée NAME. Ils ont accusé la commission électorale de ne pas avoir remédié aux "énormes irrégularités" qui ont eu lieu, selon eux, lors des législatives de novembre, remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi.
L'armée birmane a promis de nouvelles élections d'ici à un an. "Nous mettrons en place une véritable démocratie multipartite", ont déclaré les militaires dans un communiqué publié sur leur page Facebook, ajoutant que le pouvoir sera transféré après "la tenue d'élections générales libres et équitables".
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a "fermement" condamné dans un tweet le coup d'Etat et réclamé la libération de "tous ceux qui ont été illégalement détenus".
I strongly condemn the coup in #Myanmar and call on the military to release all who have been unlawfully detained in raids across the country.
The outcome of the elections has to be respected and democratic process needs to be restored.— Charles Michel (@eucopresident) February 1, 2021