Pour endiguer la propagation du coronavirus sur le territoire américain, l'aéroport d'Oakland mise sur l'autotest. Les voyageurs qui y transitent peuvent désormais utiliser les distributeurs automatiques du bâtiment pour acheter un dispositif de dépistage.
Les deux terminaux de l'aéroport ont été équipés de machines spécifiques qui délivrent des tests salivaires aux usagers, pour un prix unitaire de 149 dollars (environ 123€). Conçus par la société Wellness 4 Humanity, ils doivent permettre aux voyageurs de se tester dès leur arrivée sur le sol américain.
OAK first U.S. airport to sell COVID test kits in vending machines https://t.co/Z3wMFpuu5D pic.twitter.com/3AlQaXyNg6
— Oakland Intl Airport (@IFlyOAKland) January 27, 2021
Les acheteurs sont invités à fournir un échantillon de salive, destiné à être analysé après envoi. Selon le site de l'entreprise Wellness 4 Humanity, les résultats sont disponibles en 24 à 48 heures, via une application dédiée à télécharger sur un smartphone.
Dans un communiqué, le directeur de l'aviation de l'aéroport d'Oakland, Bryant L. Francis, précise néanmoins que cette nouvelle option de test ne remet pas en cause les règles de quarantaine établies. Roberto Bernardo, le porte-parole de la structure, explique à CNN que ces distributeurs d'autotests «sont destinés à ceux qui arrivent à l'aéroport» et «craignent d'avoir été exposés au Covid pendant leurs voyages. Ils peuvent utiliser ces tests lorsqu'ils rentrent chez eux».
La solution n'est pas valable pour ceux qui partent d'Oakland afin de rejoindre une autre destination. Ils doivent se faire tester auprès de leur médecin, au moins trois jours avant leur vol.
Cet aéroport est le premier aux Etats-Unis à fournir un tel service, mais des distributeurs semblables ont été observés ailleurs. C'est le cas notamment dans les stations de transport en commun à Hong-Kong ainsi que sur le campus de l'université de Californie, où les autotests proposés, contrairement à ceux d'Oakland, sont gratuits.