Peu avant son départ de la Maison Blanche et l’investiture de Joe Biden, Donald Trump a fait le choix de gracier 73 personnes et de commuer les peines de 70 autres. Parmi elles, son ancien conseiller Steve Bannon et…le rappeur Lil Wayne.
Steve Bannon, 66 ans, avait été l'un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse du président sortant en 2016 avant d'être poussé vers la sortie par le milliardaire républicain. Accusé par la justice américaine d'avoir détourné des fonds prétendument destinés à la construction d'un mur à la frontière Etats-Unis-Mexique, il a obtenu, sans surprise puisque l’information avait été annoncée peu avant par plusieurs médias, la clémence de Donald Trump.
Sur cette liste quelque peu hétéroclite figure l’ancien collecteur de fonds du républicain Elliott Broidy, poursuivi pour une campagne de lobbying illégale. Plus étonnant, le nom du rappeur américain Lil Wayne qui avait plaidé coupable le mois dernier de possession d'une arme à feu, délit pour lequel il risquait jusqu'à dix ans de prison. Parmi le reste des personnalités, on retrouve également Kodack Black (rappeur), Paul Erickson (cadre politique), Robin Hayes (donateur politique), Kwame Kilpatrick (ex-maire de Detroit), William Walters (ex-joueur à Las Vegas) et Aviem Sella (officier de l'armée de l'air israélienne).
A la fin du mois de décembre, Donald Trump avait déjà accordé une grâce complète à une quinzaine de personnes et commué partiellement ou complètement les peines de cinq autres. Certains avaient été condamnés dans le cadre de l'enquête sur une possible collusion entre la Russie et son équipe de campagne en 2016.